Au Grand Palais,
Il y avait trois touches de retard et on voyait mal comment l’Ukraine pourrait renverser la situation dans la dernière rotation de la finale du sabre par équipes. Et, Olga Kharlan est entrée dans l’arène pour secouer les choses et offrir à son pays la première médaille d’or de ces JO de Paris. De 40-37 pour la Corée du Sud, on est arrivé à 45-42 pour les Ukrainiennes.
« Il y a un an, j’ai failli abandonner l’escrime parce que je n’étais pas qualifié, et puis j’ai repris », a commenté le sabreur en zone mixte. « Croyez, travaillez et n’abandonnez jamais, comme l’Ukraine. Je voudrais dire un grand merci à l’Ukraine pour son immense soutien. Vous êtes toujours dans mon cœur. Vous êtes toujours avec moi. »
Elle n’était pas la seule à porter l’Ukraine dans son cœur. Au Grand Palais, après l’immense déception liée à la quatrième place des Françaises, le public a pris fait et cause pour l’Ukraine et a même scandé le nom de la sextuple médaillée olympique, sa deuxième à Paris après le bronze individuel. « Je n’y croyais pas, c’était magnifique, merci Paris. J’ai vu aussi beaucoup d’Ukrainiens. »
Il y avait en effet, dans les tribunes, quelques supporters ukrainiens drapés du drapeau du pays pour soutenir celle qui est devenue une icône dans son pays depuis sa disqualification des Championnats du monde l’an dernier pour avoir refusé de serrer la main d’un adversaire russe.
Après la médaille d’or, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a félicité les sabreuses sur X (anciennement Twitter) : « Olga Kharlan, Olena Kravatska, Alina Komashchuk, Yuliia Bakastova. Je les remercie pour le résultat, pour l’esprit, pour avoir montré que les Ukrainiens gagnent ! Nous encourageons nos athlètes et les soutenons en tant que nation. »
Olga Kharlan a évidemment évoqué l’invasion russe de son pays, qu’elle doit rejoindre le 9 ou le 10 août : « Nous participons aux Jeux olympiques alors que la guerre frappe notre pays. C’est quelque chose d’inimaginable. Et en même temps, c’est toujours dans ta tête, tu y penses toujours. Et pendant ces deux ans et demi, tu t’habitues à te battre contre toutes les émotions. Nos défenseurs se battent. Ils se battent à la frontière, ils se battent, ils meurent pour notre liberté. C’était ça ma motivation. »
Interrogée pour savoir si cela l’avait perturbée ou si elle traversait des moments difficiles en tant qu’athlète, Olga Kharlan a expliqué que, pour elle, « ce n’était pas difficile de s’entraîner, ce n’est pas une période difficile. Il y a des gens qui traversent une période plus difficile pour nous défendre. Je n’ai aucune excuse, et je n’ai pas le droit d’arrêter. »
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