« Ils me frappaient tout le temps » : Moha La Squale, jugé cette semaine après avoir été accusé d’agression sexuelle et de violences

Le rappeur Moha La Squale, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, est au cœur d’un procès très médiatisé qui a débuté mardi 2 juillet. Accusé de violences par six de ses ex-compagnes, il a minimisé les faits, affirmant qu’il ne faisait que se défendre contre des femmes qui « me frappaient tout le temps ». L’artiste parle d’un complot, soit pour se venger de ses infidélités, soit pour lui extorquer de l’argent.

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Témoignages accablants

Mardi et mercredi, cinq des plaignantes ont comparu devant le tribunal, apportant des témoignages similaires sur le comportement de Moha La Squale. Anaïs, l’une d’elles, a décrit les fréquentes « sautes d’humeur » de l’artiste, aggravées par une consommation excessive de cannabis (10 à 20 joints par jour).

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Selon elle, ces épisodes de consommation étaient souvent suivis de violences physiques et verbales. Anaïs a également raconté qu’il lui confisquait son téléphone lorsqu’il s’énervait, de peur qu’elle contacte d’autres personnes pour les informer de la situation.

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La défense du rappeur

De son côté, Moha La Squale a continué à se défendre en affirmant qu’il n’avait jamais été violent envers ses partenaires. Il a expliqué que ces accusations ne sont motivées que par son statut et sa notoriété.

« Si j’avais été coursier toute ma vie, elle n’aurait jamais porté plainte », a-t-il déclaré lors de l’audience, insistant sur le fait qu’il est victime de femmes qui veulent profiter de sa célébrité. Le rappeur a ajouté qu’avant de devenir célèbre, il avait eu de nombreuses relations amoureuses sans jamais être violent.

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Le procès, qui a débuté mardi, se poursuivra jusqu’au vendredi 5 juillet.