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« Il y aura un avant et un après », prévient Florian Grill après la disparition de Medhi Narjissi

« Il y aura un avant et un après », prévient Florian Grill après la disparition de Medhi Narjissi

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Le président de la Fédération française de rugby (FFR) a accordé une interview à L’Equipe où il est revenu, sans concessions, sur la disparition du jeune Medhi Narjissi (17 ans) en Afrique du Sud.

Neuf jours après la disparition en mer en Afrique du Sud (au large du Cap de Bonne Espérance) du jeune joueur toulousain Medhi Narjissi (17 ans), qui participait à un stage avec l’équipe de France des moins de 18 ans, le président de la FFR Florian Grill a accordé une interview à L’équipe Il a notamment expliqué avoir contacté Jalil, le père de Medhi Narjissi et ancien joueur d’Agen entre autres, pour lui annoncer la triste nouvelle.

« C’est à moi de l’appeler le jour du drame pour le prévenir que son fils avait disparu. Suite à cela, il n’a pas souhaité que nous ayons une autre conversation, au téléphone ou par vidéo, ce que je comprends parfaitement. Nous avons ensuite communiqué principalement par WhatsApp. Je ne suis pas sûr que ma présence sur place aurait été un baume. Il faut respecter la volonté de la famille et je pense que nous avons fait ce qui correspondait à leurs attentes. ».

« Il faudra que les choses changent »

Après avoir expliqué à nos collègues qu’il « Je comprendrais parfaitement qu’il y ait une démarche conflictuelle de sa part (Jalil Narjissi, NDLR) »Florian Grill a expliqué qu’il y avait certainement des choses à revoir dans l’accompagnement des joueurs en sélection. Faisant également le lien avec l’affaire Auradou-Jégou. « Oui, il y a des choses à revoir car clairement, les systèmes qui existent depuis des années ne fonctionnent plus. Il y aura un avant et un après. Le 29 août, on réunira tous les acteurs du rugby : on a besoin de se voir, on a besoin de se parler. Il faudra que les choses changent. ».

La veille, la Fédération Française de Rugby avait rédigé un communiqué de presse pointant les dangers du site choisi par la direction française, en plus de Diaz Beach. Elle avait précisé qu’il « Il s’agit d’une erreur de jugement qui peut constituer une faute individuelle et/ou collective. Jean-Marc Béderède, directeur technique national adjoint, est actuellement en Afrique du Sud pour accompagner la famille Narjissi et poursuivre l’enquête sur cette terrible tragédie.

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