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« Il y aura des agneaux à Noël », mais « les éleveurs ont besoin du soutien des pouvoirs publics », estime la Fédération nationale ovine

Le nombre de foyers de cette maladie touchant les ovins a presque triplé en une semaine, touchant 22 départements français.

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La fièvre catarrhale, également appelée fièvre catarrhale ovine, touche les moutons infectés par des insectes et n'est pas transmissible à l'homme. (THIBAUT DURAND / MAXPPP)

« Le sérotype 8, un nouveau variant, qui touche actuellement les élevages ovins est destructeur ; c’est un séisme sanitaire qui est en train de se produire »déplore Michèle Boudoin, présidente de la Fédération nationale ovine (FNO), sur franceinfo vendredi 13 septembre, alors que la fièvre catarrhale gagne du terrain. « le sérotype 3 qui se propage ». « Pour les agriculteurs et les éleveurs de moutons, c’est entre 10 et 60 % de mortalité violente pour leurs reproducteurs. On est un peu démunis car on ne peut pas sauver ces moutons. »prévient la Fédération nationale des ovins.

Le mouton « ils ont de la fièvre, ils ne peuvent plus se lever et les plus fragiles sont les brebis gestantes qui mettront bas à l’automne, c’est vers elles que tous les éleveurs tournent leur attention pour essayer de les sauver. On a beaucoup de difficultés économiques qui sont causées par ces pertes, parce que vous perdez la brebis, vous perdez l’agneau qu’elle était censée mettre bas ». « Nous avons dû traiter cette maladie au fur et à mesure de son apparition, en raison de la pénurie de vaccins contre le sérotype 8, qui connaît une résurgence. »explique Michèle Boudoin.

Concernant la vaccination, « On aurait pu aller plus vite » Et « Il faut une gestion collective et européenne pour traiter ce type de maladie virale car nous sommes démunis. Le délai pour que le vaccin fasse effet est de 39 jours. »précise Michèle Boudoin. « J’ai 500 « Moutons, je viens d’en perdre 70 en trois semaines. »

« Les éleveurs ovins ont besoin d’un soutien et d’un signal fort des pouvoirs publics français en termes de pertes directes en attendant la nomination du nouveau ministre de l’Agriculture. »

Michèle Boudoin, présidente de la Fédération nationale du mouton (FNO)

sur franceinfo

L’éleveuse de moutons est toujours optimiste, car elle « Je pense qu’il y aura des agneaux à Noël parce que tous les départements ne sont pas concernés, il n’y en a que 22 pour le sérotype 3. Nous pourrons approvisionner les consommateurs à Noël, mais tout au long de l’année 2025, il y aura des incidents dans la chaîne d’approvisionnement.

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