Le pilier Bitterrois qui mettra fin à sa carrière après le match contre Brive, vendredi 16 mai, revient à la défaite à Montauban (42-17) et à la fin de la saison où son équipe n’a plus les cartes en main pour la qualification.
Comment expliquez-vous cette déception à Montauban?
Comme à Biarritz, nous menions à la mi-temps, puis nous avons explosé. Il y a eu trop d’erreurs techniques qui nous ont coûté très cher, des touches défaillantes, pas des jeux bien exécutés, des boîtes … les Montalbanais avaient 70% de possession du ballon et nous ne faisions que subir. C’est la première fois que je constate une telle différence. Nous n’avons pas cessé de défendre.
N’a-t-il pas quelque chose de cassé dans le groupe?
Je ne pense pas. Franchement, nous n’avons pas grand-chose à nous blâmer, à part le score. Défensivement, nous avons fait beaucoup de désir dans ce match. Nous avons tenu, mais après un certain temps, nous avons explosé. Nous avons une très jeune équipe. C’est compliqué.
Vous n’avez plus votre destin en main, lorsque vous êtes resté jusqu’à présent dans les six premiers. N’y a-t-il pas un sentiment de désordre?
Bien sûr, il y a un sentiment de gâchis. Cela fait presque un an et demi que nous nous sommes déroulés. Oui, c’est un gâchis.
Nous sentons dans votre voix regret et frustration …
La frustration vient du fait que nous avons donné beaucoup de choses cette saison et que nous étions eues pendant le 29e jour. Ayant été dans les six premiers depuis 29 jours et nous trouver dans cette position est vraiment frustrant. Au moins, nous savons ce que nous aurons à travailler l’année prochaine. Si nous avons le même problème de main-d’œuvre, nous devrons mieux nous préparer.
Qu’avez-vous dit à la fin du match?
Nous nous sommes dit que nous ne devrions pas lâcher prise. Tant qu’il y aura de l’espoir, vous devez espérer. Nous y croyons toujours.
Ne payez-vous pas le fait qu’il y a beaucoup d’absence dans le groupe?
Lorsque les dirigeants sont portés disparus et qu’il y a beaucoup de jeunes, il devient plus difficile de faire le travail. Ils manquent de savoir-faire mais nous ne pouvons pas leur en vouloir, c’est normal.
Comment abordez-vous le match contre Brive?
Même s’il n’y a plus rien à jouer, nous essaierons de bien finir pour remercier tout le monde. Il serait nécessaire de gagner ce dernier match pour organiser une grande fête. Mais il est vrai que ce ne sera pas facile contre Brive.