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« Il y a déjà des embouteillages alors que les JO n’ont pas commencé », s’inquiètent les VTC qui ne peuvent pas emprunter les voies « Paris 2024 »

Les voies réservées olympiques et paralympiques seront en place à partir de lundi 15 juillet sur les routes d’Île-de-France. Elles concernent notamment les taxis et les transports en commun, mais pas les chauffeurs de VTC.

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Les chemins "Paris 2024"sont en cours d'installation sur le périphérique parisien et d'autres axes franciliens pendant toute la durée des Jeux. (STÉPHANIE BERLU / RADIO FRANCE)

Embouteillages en perspective pour les Jeux olympiques. « Ça n’a pas de sens, on fait le même métier… Mais on ne peut pas le supporter »Abdallah s’agace. Ce chauffeur de VTC depuis neuf ans ne cache pas son inquiétude depuis la mise en place des voies réservées pour les Jeux de Paris.

Quelque 185 kilomètres de routes sont concernés en Île-de-France, à partir de lundi 15 juillet : une voie est systématiquement réservée aux transports en commun, taxis et autres véhicules accrédités… mais pas aux VTC.

Et Abdallah l’assure : depuis le 1er juillet et l’installation de la signalétique de ces nouveaux parcours olympiques – où est écrit en majuscules Paris 2024 – il y voit clair « Il y a déjà des embouteillages, même si les Jeux Olympiques n’ont pas encore commencé. »

« Là, on prendra les quais. NNormalement, il y avait deux voies, mais maintenant, toutes les voitures, et nous les VTC, on va tous prendre la même voie, à gauche…« , il décrit. Sauf que les choses n’avancent pas. Le petit point qui le localise sur l’application Uber reste immobile. Il craint une baisse du nombre de ses clients et donc de son chiffre d’affaires. « Quand les clients voient sur l’application que j’arrive dans 20 à 30 minutes, ils annulent. »il dit.

Le chauffeur de 40 ans veut continuer à travailler comme d’habitude, même s’il a l’impression d’être gêné : « Il y a des caméras, je risque une amende de 135 euros », glisse Abdallah, qui repart pour une nouvelle course.

Cammile Bussière

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