NARRATIF – Cette bataille meurtrière a marqué un tournant dans la guerre contre les séparatistes soutenus par la Russie, forçant le président Porochenko à accepter un cessez-le-feu pour négocier les accords de Minsk.
Les rebelles prorusses avaient promis de transformer la ville assiégée en Stalingrad ukrainien. La bataille d’Ilovaïsk s’est avérée être une défaite écrasante pour les forces de Kiev. Avant l’invasion russe de l’Ukraine, avant la chute de Marioupol, avant les combats près de Kherson, Kharkiv et maintenant jusqu’en Russie, Ilovaïsk a marqué l’histoire de la guerre russo-ukrainienne comme le premier jour où l’armée russe a franchi massivement la frontière pour soutenir les républiques séparatistes en difficulté.
En 2014, une guerre civile a éclaté au printemps lorsque des hommes armés ont pris le pouvoir à Donetsk et Louhansk, déclarant les régions orientales de l’Ukraine autonomes. Le gouvernement prorusse de Ianoukovitch est tombé en février, balayé par une révolution pro-européenne. Dans la confusion et l’instabilité qui ont suivi la révolution, la Russie a saisi l’occasion d’annexer la Crimée.
L’armée ukrainienne, mal équipée, tente tant bien que mal de reconquérir…
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