« Il va falloir faire sortir quelqu’un d’apaisant » selon un politologue
Publié
Durée de la vidéo : 6 minutes
Le dépôt des candidatures dans les 577 circonscriptions s’est clôturé dimanche 16 juin. S’il n’a pas été réinvesti par la France Insoumise, Alexis Corbière se présente comme candidat en Seine-Saint-Denis. Virginie Martin, politologue et professeur de sciences politiques à Kedge Business School, a livré son analyse sur le plateau d’info 19/20.
Plusieurs candidats non réinvestis par la France Insoumise ont décidé de maintenir leur candidature, comme Alexis Corbière, qui affrontera Sabrina Ali Benali, candidate désignée sous la bannière du Nouveau Front populaire. Une situation qui « va handicaper l’image » du Nouveau Front Populaire, selon Virginie Martin, politologue et professeur de sciences politiques à Kedge Business School. « En Seine-Saint-Denis, dans cette circonscription, (…) LFI est très forte », souligne-t-elle. Les électeurs devront donc départager entre la ligne menée par Jean-Luc Mélenchon et celle soutenue par le « rebelles ».
Contrairement au Parti Socialiste, « LFI n’est pas un parti dominant », analyse Virginie Martin. Elle décrit LFI comme un parti « plus verticalisé, plus autocratique »avec à sa tête un « leader charismatique »mais surtout « cliver ». Selon elle, pour présenter une candidature à Matignon, le Nouveau Front populaire devra « faire émerger quelqu’un d’apaisant, capable de synthétiser » entre tous ses composants, « de Glucksmann à Poutou. »