Un Américain a utilisé ce stratagème à sept occasions. Sept femmes ont été victimes des actes des années trente, dont une mineure de 17 ans. Il a plaidé coupable.
Depuis près de sept ans, une Américaine a vu un parc de voitures inconnu dans l’allée de sa maison dans le Massachusetts (États-Unis). Des étrangers qui pensaient avoir des échanges romantiques sur Internet avec cette femme avec qui ils connaissaient toute leur vie.
En réalité, ils ont parlé à un homme, James Florence, qui a utilisé les informations de la victime pour créer de faux profils sur les réseaux sociaux, usurpant ainsi son identité pour attirer des étrangers à la maison, révèle le tuteur. Il a plaidé coupable de sept chefs d’accusation de cyberintimidation et d’une accusation de possession de pornographie juvénile
James Florence, 36 ans, a utilisé des plates-formes d’intelligence artificielle pour créer vos propres chatbots (IT outils pour créer des conversations avec les internautes). Ces derniers ont été conçus pour que les réponses soient connues sexuellement, plus ou moins suggestives, selon les documents judiciaires consultés par The Guardian. Ils pourraient fournir à leurs interlocuteurs l’adresse du domicile de la victime, suivi de la proposition suivante: « Pourquoi ne venez-vous pas? »
Les sous-vêtements de la victime volés
James Florence, amie du professeur, a rendu plusieurs informations personnelles sur la victime, y compris son adresse, sa date de naissance et ses informations familiales. Mais aussi des informations sur son enfance, ses passions, ses vêtements, le nom de son mari ou son lieu de travail.
En fournissant autant d’informations que possible, les utilisateurs avaient donc l’impression de déclencher un véritable dialogue avec la victime qui n’avait rien au courant de rien. Selon The Guardian, c’est le premier cas où un harceleur est accusé d’avoir utilisé un chatbot pour faire semblant d’être la victime.
James Florence a également volé les sous-vêtements de la victime à son domicile, puis en a pris une photo pour les diffuser sur Internet. Des photos grâce à laquelle il a initié des discussions, faisant toujours semblant d’être la victime, évoquant des fantasmes sexuels, indique des documents judiciaires.
En plus des chatbots et des comptes sur les réseaux sociaux, les images explicites de diffusion de 30 ans sont retirées de la victime.
Sept victimes, dont une mineure
Ce harcèlement, qui s’est étendu de 2017 à 2024, s’est intensifié au fil du temps, afin que la victime et son mari, craignant leur sécurité, aient averti la police. Le couple a également installé des caméras de surveillance vidéo et des cloches sur les poignées des portes. Le professeur sort maintenant équipé d’une bombe à gaz lacrymogène ainsi que de couteaux, rapporte The Guardian.
Selon les médias britanniques, elle n’était pas la seule victime de James Florence. Le 30 ans -old a ciblé six autres femmes, dont une mineure de 17 ans, en utilisant toujours les mêmes processus.