il sera taxé à partir de 2025
Les nouvelles les plus importantes de la journée

il sera taxé à partir de 2025

il sera taxé à partir de 2025

Michel Barnier frappe fort avec un plan d’économies qui cible notamment les automobilistes, déjà touchés par un certain nombre de taxes. Son gouvernement, pour réduire la dette, cherche 60 milliards d’euros via une réduction des dépenses et de nouvelles recettes fiscales, où voitures thermiques sont en ligne de mire. Selon Le mondeà partir de 2026, le seuil de CO2 infligeant un malus pourrait baisser à 106 grammes par kilomètre, puis à 99 grammes en 2027, contre 118 grammes actuellement, élargissant ainsi la portée des taxes à des véhicules de plus en plus courants.

Luc Chatel, président de Laplatform automobile, qui regroupe l’industrie automobile en France, est monté au créneau, pointant une sanction de plus en plus écrasante : « D’après nos calculs, toute la gamme des Peugeot 208, Renault Clio, serait concerné par cette pénalité. Mais il y a pire : les véhicules hybrides seraient également concernés. »» a-t-il déploré sur RMC, en prenant comme exemple la Toyota Yaris X, fabriquée en France. Il déplore l’incohérence des mesures successives : « Il y a aussi des véhicules qui, il y a quatre ans seulement, bénéficiaient d’une prime à la conversion de 3 000 euros et qui auront désormais un malus de 1 600 euros…
On ne comprend plus rien ! »

Un resserrement fiscal qui risque de peser sur le budget des automobilistes

Pour l’expert, ce durcissement touche désormais le grand public,
au-delà des grands pollueurs : « Ce n’est plus le haut du panier des polluants. Là, nous touchons le grand public.
Et avec des règles en constante évolution, les automobilistes pourraient se retrouver complètement perdus.
: « On marche sur la tête… Nous avons changé 15 fois
la règle du bonus de cinq ans.
A ce contexte s’ajoute une nouvelle annonce qui pourrait, là encore, peser sur le
budget français.

Parmi les 1,2 million de conducteurs
bénéficiant d’un voiture de sociétéde nombreuses personnes l’utilisent également pour leurs déplacements personnels, du shopping aux vacances. Cet avantage en nature, précieux pour les salariés, pourrait toutefois connaître
ajustements fiscaux l’année prochaine, ce qui pourrait ne pas être à leur avantage, comme le rapportent nos confrères de Capital.

crédit photo : Shutterstock
Cette nouvelle taxe sur les voitures de société menace désormais le budget des automobilistes

Les automobilistes concernés par une nouvelle taxe en 2025

Actuellement, cet usage privé est déclaré forfaitairement : si le véhicule est en location longue durée et a moins de cinq ans, l’avantage est fixé à 30% du loyer annuel. Si l’employeur prend en charge le carburant, ce forfait passe à 40 %. Toutefois, cette estimation de 30 % serait bien en deçà de la réalité. L’usage personnel des voitures de société est en effet de l’ordre de 60 %, soit presque le double, une différence qui
coûte cher à l’État.

Selon l’organisme Transport & Environnement (T&E),
pertes fiscales annuelles et les cotisations sociales s’élèveraient à environ quatre milliards d’euros. Cette situation est décrite par T&E comme un « niche marron »soulignant ainsi l’incitation indirecte à l’utilisation de
véhicules thermiqueset la lourde perte pour les recettes publiques et la sécurité sociale.

Vers une hausse de la fiscalité des voitures de société thermiques en 2025

Mais cette situation pourrait bien changer : dans le cadre de son budget 2025, le gouvernement travaille sur un
durcissement de la fiscalité pour les voitures de fonction, en particulier les modèles essence et diesel. Si cette mesure était adoptée par décret, elle pourrait entraîner une augmentation significative de l’impôt sur les bénéficiaires. Le projet prévoit de passer la déclaration forfaitaire deavantage en nature de 30% à 50% de la location annuelle du véhicule. Si l’employeur paie le carburant, le taux forfaitaire passerait de 40 % à 60 %.

Les automobilistes roulant de grosses cylindrées particulièrement visés

Pour mesurer leimpact de cette réforme fiscale
sur les destinataires de voitures de société, Arval Mobility, expert de la location d’entreprise, a réalisé des simulations éclairantes sur deux cas bien précis : un commercial au volant d’une Peugeot 3008 et un directeur commercial dans une BMW X3. Selon les calculs du loueur, pour une Peugeot 3008 hybride rechargeable, si le forfait passait à 50 % au lieu des 30 % actuels (sans prise en charge carburant par l’employeur), l’avantage mensuel en nature bondirait de 227 à 378 euros. En intégrant les charges sociales, l’impôt sur le revenu et les frais de carburant, le salarié verrait sa facture fiscale passer de 135 à 180 euros par mois, soit un coût annuel supplémentaire de 540 euros.

Les automobilistes

crédit photo : Shutterstock Des taxes plus sévères sur les voitures de société pourraient augmenter la facture annuelle de plusieurs centaines d’euros,

LE marteau est encore plus sévère pour les moteurs plus gros. Sur une BMW X3 hybride rechargeable avec assistance carburant, le supplément annuel
s’élèverait à 1 032 euros. Le gouvernement, derrière ce durcissement, a un double objectif : inciter les entreprises à adopter les véhicules électriques et reconstituer une partie des quatre milliards d’euros engloutis chaque année par ce que l’organisation T&E qualifie de « niche marron ». Cette dernière explique ainsi dans son étude que« à titre de comparaison, si ces 4 milliards d’euros servaient à financer un leasing social à 100 euros, plus d’un demi-million de Français auraient accès à une voiture électrique abordable pendant 3 ans. »

Quitter la version mobile