Après la future entrée en vigueur de la norme GSR 2 en juillet prochain, l’Union européenne réfléchit déjà à la suite. Les futures normes de sécurité du règlement GSR 3, qui entreront en vigueur bien plus tôt que prévu, sont surprenantes !
C’est une nouvelle qui fait sourire. Alors que la norme GSR2 (Règlement Général de Sécurité) n’est même pas encore entré en vigueur, l’Union européenne se tourne déjà vers l’avenir en matière de sécurité routière. Pour rappel, par 7 juillet 2024tous les véhicules neufs vendus en Europe doivent répondre un ensemble strict de règles de sécurité active. Les voitures neuves doivent, entre autres, être équipées deAIV (système intelligent d’adaptation de la vitesse provoquant des nuisances sonores indésirables à chaque dépassement de la limite autorisée),alarme de fatiguede la’aide d’urgence au maintien de voie, l’assistance au freinage d’urgence ou encore l’installation d’une boîte noire capable de collecter des informations lors d’accidents. Pensez-vous que cela va un peu trop loin ? Préparez-vous, les grandes lignes de la norme GSR3 se dessinent déjà petit à petit. Tout se passe actuellement dans les coulisses du Parlement européen. Et le les premiers bruits de couloirs sont édifiants. Selon nos informations recueillies auprès de témoins sur place, dont les noms ne seront pas cités, l’avenir en matière de sécurité routière sera très restrictif. Et pour cause, ce sera probablement simplement interdit de parler dans votre véhicule ! Non, tu ne rêves pas…
Les discussions au volant responsables de 3% des accidents mortels
Les premières ébauches du texte parlent d’elles-mêmes : « (…) Selon des expériences récentes réalisées par la Commission européenne spécialisée en sécurité routière, il a été démontré que les discussions en voiture sont responsables de 3% des accidents mortels sur les routes. Par conséquent, pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par l’UE zéro mort sur les routes d’ici 2050, il est de l’intérêt commun d’utiliser des moyens importants. Si nécessaire, cela passera par une interdiction pure et simple de parler au volant.» Après le caméras infrarouges installé dans nos futures voitures, censé analyser le comportement du conducteur en temps réel (détection de somnolence, utilisation trop régulière de l’écran central, ou du téléphone par exemple), c’est l’heure des micros ! Pour l’instant, rien n’indique comment la Commission parviendra à ses fins. Combien de microphones seront installés sur nos futurs véhicules ? Comment pourront-ils distinguer une discussion ou simplement… de la musique par exemple ? Concernant un éventuel système de sanctions, rien n’explique pour l’instant ce qui se passera si des milliers, voire des millions d’automobilistes ne s’y conforment pas. Reste à savoir si toutes ces informations sont vérifiées… Pour en être sûr, nous vous suggérons tout de même de consulter la date de publication de cet article.