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« Il se faisait passer pour le patron d’Airbus » : depuis des mois, un escroc arrive à arnaquer des voyageurs à l’aéroport

« Il se faisait passer pour le patron d’Airbus » : depuis des mois, un escroc arrive à arnaquer des voyageurs à l’aéroport

A l’aéroport de Toulouse-Blagnac, un escroc a joué des tours à de nombreux voyageurs. Un individu se faisant passer pour un cadre de l’aéronautique aurait déjà trompé plusieurs personnes.

A l’aéroport de Toulouse Blagnac, depuis plusieurs mois, un homme arnaque les voyageurs avec une facilité déconcertante. L’individu invente généralement toujours la même histoire : de retour d’un voyage d’affaires, il perd son portefeuille et demande alors aux passagers de leur avancer une petite somme d’argent en échange de son aide au transport des bagages. Il assure alors à ses victimes qu’il effectuera un virement pour les rembourser sans délai.

« Nous étions très pressés, donc finalement assez vulnérables. Dès que nous sommes descendus de la voiture, un homme élégamment habillé s’est approché pour nous parler. Il était très confiant et parlait très habilement »explique l’une des victimes dans les colonnes de La dépêche.

« Cela dure depuis longtemps. »

« Je suis tombé dans le piège. Il a prétendu que ce n’était qu’une trentaine d’euros. Il s’est fait passer pour un cadre d’une grande entreprise. Vu la manière dont il s’exprimait, on voyait que son discours était bien répété. C’est un arnaqueur professionnel ».poursuit la victime.

Sûr de son coup, l’arnaqueur ose même prendre le numéro de téléphone des personnes qu’il arnaque pour les appeler avant de bloquer les numéros. « On m’a dit qu’il se faisait même passer pour le patron d’Airbus ou qu’il agissait aussi à proximité de certains magasins »détaille la victime interrogée par nos confrères de La Dépêche.« Il est là depuis longtemps. Je l’ai rencontré là-bas en août dernier. Il m’a aidé à charger ma valise »explique même un internaute.

« A chaque fois, il demande une petite somme pour faire le plein d’essence ou payer son ticket. Les gens ne se plaignent pas car ils ne perdent que quelques dizaines d’euros. C’est dommage, car cela nous incite à moins faire confiance »se lamente-t-elle.

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