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« Il revient au Hamas de la concrétiser » : à Gaza, une proposition de trêve de six semaines avec la libération d’otages sur la table

« Il revient au Hamas de la concrétiser » : à Gaza, une proposition de trêve de six semaines avec la libération d’otages sur la table

Cette fois, tous les partis semblent regarder dans la même direction. En guerre avec Israël depuis les attentats sanglants du 7 octobre, le Hamas examine une proposition de trêve en trois étapes, dont la première prévoit un cessez-le-feu de six semaines, a indiqué lundi à l’AFP une source au sein du mouvement. Islamiste palestinien. Des représentants du gouvernement israélien et du Hamas se sont rencontrés dimanche au Caire pour des négociations indirectes via des médiateurs égyptiens, américains et qatariens qui leur ont soumis ce plan.

La nouvelle proposition prévoit également dans un premier temps la libération de 42 otages israéliens (dont des soldats, des enfants et des femmes âgées) en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont une centaine y purgeant de longues peines y compris à perpétuité, a précisé cette source proche des négociations. Le projet d’accord prévoit également l’entrée de 400 à 500 camions d’aide alimentaire par jour dans la bande de Gaza et le retour chez eux des habitants du nord du petit territoire palestinien déplacés par la guerre, a précisé cette source.

Dans un deuxième temps, tous les autres otages seraient libérés. Israël estime qu’il y a actuellement 129 otages toujours détenus dans la bande de Gaza, et parmi eux 34 sont morts. En échange, un nombre encore indéterminé de détenus palestiniens serait libéré. Une troisième et dernière étape prévoit le retrait complet de l’armée israélienne de la bande de Gaza et la fin du siège du territoire imposé par Israël après la prise du pouvoir par le Hamas en 2007.

Les États-Unis, pour leur part, ont déclaré lundi que les médiateurs avaient présenté au Hamas une proposition de cessez-le-feu. « Maintenant, c’est au Hamas de faire en sorte que cela se réalise », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, refusant de révéler les détails de cet accord pour ne pas le « torpiller ». Les négociations du Caire ont été « sérieuses », mais il est trop tôt pour dire si elles porteront leurs fruits, a souligné la Maison Blanche.

« Le moment opportun »

Tout cela, alors que le ministre israélien de la Défense a jugé ce lundi « le moment opportun » pour conclure une trêve avec le Hamas à Gaza en échange de la libération des otages. « Il y aura des décisions difficiles, nous devons être prêts à payer le prix pour ramener les otages avant de retourner au combat. Nous sommes au bon moment» pour le faire, a déclaré Yoav Gallant devant les recrues.

Le média égyptien pro-gouvernemental Al-Qahera News, citant une source égyptienne haut placée, fait état de « progrès significatifs », mais les sources des deux belligérants se montrent beaucoup plus prudentes, ces nouvelles négociations indirectes au Caire n’ayant pas permis d’après eux de surmonter les blocages.

Le chef de l’opposition israélienne, le centriste Yaïr Lapid, a de son côté appelé à un accord avec le Hamas pour libérer les otages lors d’une visite aux Etats-Unis, qui a exprimé sa frustration croissante à l’égard de Benyamin Netanyahu. « Un accord d’otages est réalisable. C’est un accord difficile, c’est un accord qui ne nous plaira peut-être pas, mais il est réalisable et doit donc être conclu », a-t-il déclaré à la presse après une interview. avec le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.

Il a déclaré que l’opposition offrirait un soutien temporaire au gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu si ce dernier approuvait un accord soutenu par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, qui prévoirait la libération des otages détenus par le Hamas et une trêve dans la guerre à Gaza. qui est entré dans son septième mois.

Après une trêve d’une semaine fin novembre qui a permis la libération de 80 otages en échange de 240 prisonniers palestiniens, toutes les autres tentatives de négociation ont depuis échoué.

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