Divertissement

« Il passe devant moi sans me serrer la main » : Cyril Lignac raconte le mépris des grands chefs à ses débuts

Cyril Lignac a répondu aux questions d’Audrey Crespo-Mara dans « Sept à Huit » ce dimanche.
L’occasion pour le célèbre chef et pâtissier d’évoquer ses débuts difficiles dans le métier.

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Sept à huit

« Je viens de rien« . Dans la vidéo à voir ci-dessus, le « Portrait de la semaine » de Cyril Lignac rediffusé ce dimanche dans « Sept à Huit », après une première diffusion en janvier dernier, le célèbre chef et pâtissier revient sur son enfance et ses débuts difficiles dans le métier. « On ne m’a donné qu’une très bonne éducation et une colonne vertébrale solide.« , assure-t-il, se considérant comme « la preuve« Ce travail est payant même sans aucune carte en main. »Tout ce que j’ai eu, je l’ai gagné à la sueur de mon front, au prix de difficultés, sans que personne ne me donne rien gratuitement.« , ajoute-t-il, insistant sur le fait que « c’est possible« .

A propos de son arrivée dans la capitale en 2000, alors qu’il avait 21 ans, le célèbre chef évoque notamment «moments de grande solitude« . Et pour détailler : « Je n’étais jamais allée à Paris, je ne connais personne, je n’ai pas de copain, je suis seule, j’intègre une brigade de cuisine où je ne connais personne et le soir, je me retrouve un peu livrée à moi-même.« .

« Je n’ai jamais abandonné »

Cependant, il n’a jamais cessé de croire en ses rêves. « JeJe n’ai jamais abandonné, je suis rentrée à la maison en pleurant plusieurs fois, mais je me suis dit que j’y arriverais.« , explique-t-il. Et c’est précisément ce qu’il a fait, devenant en l’espace de quelques mois, il y a presque vingt ans, une star du petit écran et au fil des années l’un des présentateurs préférés des Français.

C’est en 2005, après avoir accepté de diriger le restaurant de David et Cathy Guetta, « La Suite », que Cyril Lignac est repéré par un directeur de casting pour participer à une première émission culinaire. Mais cette soudaine notoriété à la télévision lui attire les foudres de certains grands chefs.A cette époque, ce n’était pas cette façon de faire, c’était les étoiles Michelin, il fallait être reconnu par ses pairs avant d’être connu. Et là, c’était enfin la modernité, quelque chose de complètement nouveau, ça cassait les codes »confie-t-il, évoquant quelques souvenirs douloureux que cela lui a rappelés.

« Il est passé devant moi sans me serrer la main. »

« Un jour, je suis arrivé à un grand événement de chefs où j’avais toujours rêvé d’être, et là, j’ai tendu la main à un chef et il est passé devant moi sans me serrer la main.« , rappelle-t-il notamment. « C’est quelque chose de difficile quand on a 25 ans et qu’on a toujours rêvé de ça.« Devant Audrey Crespo-Mara, Cyril Lignac revient également sur les propos d’un des plus grands chefs du monde, Joël Robuchon, qui l’avait décrit au début comme un « chef Kleenex »

« C’était dur, ça me ramenait à mon enfance, de me dire « ça y est, j’ai l’impression d’être à nouveau bon à rien »« , se souvient celui qui fera plus tard tout pour obtenir la reconnaissance de ses pairs, et obtiendra celle de Joël Robuchon.

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En ouvrant son restaurant gastronomique « Le Quinzième » en 2005, il savait que les gens attendaient de lui qu’il soit à la hauteur.Je savais déjà que tout le monde attendait ma chute, j’avais toute la profession contre moi, tous les journalistes contre moi et finalement, je devais prouver qu’on pouvait réussir sans avoir d’étoile, sans être reconnu et juste parce qu’on est cuisinier, qu’on fait ce métier avec plaisir et que ça marche. » il a dit.

Retrouvez cette interview en intégralité dans la vidéo en tête de cet article et sur MyTF1.


La rédaction de TF1info | Propos recueillis par Audrey Crespo-Mara

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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