« Il n’y avait rien de l’autre côté ! », un ancien international relativise la victoire des Bleus en Argentine
Le XV de France a bien débuté sa tournée après cette belle victoire face à l’Argentine. Reste désormais ce match de milieu de semaine face à l’Uruguay et le dernier test match face aux Pumas samedi prochain.
Avant le match de samedi, il y avait de quoi être un peu inquiet pour l’équipe de France car c’était un groupe français qui allait jouer à Mendoza contre une équipe argentine plus expérimentée. Et pourtant, les Bleus ont créé la surprise, et quelle bonne surprise. Cependant, Jean-Baptiste Lafond, ancien international, a relativisé un peu les choses concernant la victoire française.
Une victoire « trop facile » ?
Interrogé sur Eurosport, l’ancien joueur a donné son sentiment et posé la question suivante : les Bleus ont-ils gagné grâce à leur bon niveau, ou parce qu’ils jouaient contre une équipe vraiment faible ?
La question pour moi, après ce match, c’est de savoir si la France a été bonne parce que l’Argentine a été mauvaise ou si l’Argentine a été mauvaise parce que la France a été bonne. Parce que l’Argentine a été vraiment insignifiante.
Donc je pense que c’était un peu des deux parce que (…) Le jeu des Argentins était moyen, il n’y avait pas de continuité, une mêlée en carton, et pas un joueur qui se démarquait.
En revanche, en face, il y avait une équipe française qui avait bien préparé son match (…) Mais objectivement, si Fabien est lucide et il l’est, il sait très bien qu’en face, il n’y avait rien !
Tout le monde était très excité après le succès tricolore ce week-end. Mais à quoi doit-on ce succès ? Au bon niveau des Français, ou au niveau médiocre des Argentins ? Dans tous les cas, il faudra se méfier d’une éventuelle réaction le week-end prochain car les Pumas ont été largement piqués dans leur orgueil.
Pour résumer
Le XV de France a bien débuté la tournée après cette belle victoire face à l’Argentine. Mais un ancien international français se demande comment interpréter cette victoire. Les Bleus doivent-ils leur succès à leur bon niveau, ou au niveau trop faible des Pumas ?