Il n’y aura pas de baisse de prix dans les supermarchés « avant mars », prévient le président des Mousquetaires
En août, l’inflation est tombée sous la barre des 2 %, une première depuis trois ans.
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Malgré la désinflation, les prix dans les rayons des supermarchés baissent « n’interviendra pas avant mars »et la fin des prochaines négociations commerciales entre industriels et grandes surfaces, a prévenu Thierry Cotillard, président du groupe de grande distribution Les Mousquetaires, sur France Inter, mardi 10 septembre.
Il a néanmoins pu constater les résultats du ralentissement de l’inflation sur les marques de distributeurs, qui bénéficient « la possibilité de négocier tout au long de l’année ». Il note que la moyenne générale est en baisse, en particulier « sur les biscuits, les pâtes, parce que le blé avait baissé »mais aussi sur les produits scolaires, « parce que le papier a fait -7% ». Thierry Cotillard a également remarqué « quelques augmentations liées à la pénurie de matières premières »Le manque d’oranges et de chocolat a provoqué une augmentation du prix du jus d’orange et des barres, « qui a fait 20% ».
« Il y a de bonnes nouvelles mais il y a un paradoxe »parce que cette situation économique favorable « est vécu différemment par les clients »qualifie le président des Mousquetaires. « Il y a eu une augmentation de l’inflation de 20% en deux ans »se souvient-il. Le coût de production d’un « biscuit et soda »a augmenté. « Le salaire minimum a augmenté de 10%, les prix de l’électricité pourraient baisser mais de nombreuses charges sont au plus haut et ne baisseront pas »il prédit.
Il prévient que les prix « ne reviendra pas » à ceux de la période pré-inflationniste. « Le prix du paquet de pâtes, qui était de 1,20 euro, est désormais de 1,40 euro. Nous espérons le baisser à 1,35 euro mais il ne reviendra jamais au niveau d’avant. »conclut-il.
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