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« Il n’y aura même pas de cercueil », les derniers mots glaçants de Dominique Pélicot à la barre

« Il n’y aura même pas de cercueil », les derniers mots glaçants de Dominique Pélicot à la barre

Le procès pour viol de Mazan atteint un tournant décisif après onze semaines d’audience. Dominique Pélicot, le principal accusé, a tenu mercredi des propos glaçants. On vous dit tout.

Après onze semaines d’intenses débats devant le tribunal correctionnel du Vaucluse, Dominique Pélicot, principal accusé du procès pour viol de Mazan, a rendu mercredi ses dernières déclarations. Une intervention marquée par des excuses et des échanges déchirants notamment avec sa fille, Caroline Darian, avant que le procès n’entre en phase de plaidoiries.

Face aux juges et à sa famille, Dominique Pélicot, septuagénaire accusé de viol aggravé sur son ex-épouse Gisèle Pélicot, s’est exprimé en ces termes : « Je regrette ce que j’ai fait. » Evoquant les souffrances infligées, il a qualifié la situation de « désastre » et s’est excusé, comme l’a rapporté Sans Midi : «Je ne pensais pas que cela leur ferait autant de mal.»

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Les mots glaçants de Dominique Pélicot

Malgré ces regrets affichés, la douleur provoquée par ses actes dépasse largement les limites du couple. Sa fille, Caroline, victime collatérale de ce drame familial, reste convaincue qu’elle aussi a été maltraitée, bien que son père le nie catégoriquement. Dans une salle d’audience chargée d’émotion, Dominique Pélicot a tenté de parler à sa fille : « J’aimerais voir ma fille droit dans les yeux. J’aimerais… Je n’ai aucun moyen de prouver le contraire. Ça me fait mal de la voir comme ça. J’aimerais la voir, parler avec elle ».

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Mais Caroline, en colère, l’interrompit violemment : « Dis-le ici, dans cette cour, tu vas le dire ici ! Je n’irai jamais te voir ! Tu finiras seul, comme un chien ! Dominique Pélicot a répondu avec des mots glaçants : « Je vais mourir comme un chien, ça ne me dérange pas. Je ne lui demande pas d’être derrière mon cercueil. De toute façon, il n’y aura même pas de cercueil. Caroline, de toute façon, on finit toujours seuls. La réponse de Caroline ne s’est pas fait attendre : « Toi surtout! » lui dit-elle.

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Une tentative d’explication : « Un engrenage »

Revenant sur les faits, Dominique Pélicot a décrit ce qu’il appelle « un engrenage ». Selon lui, certains coaccusés ont exercé des pressions et des menaces, sans donner de noms. « Ça devient infernal. Je suis victime de chantage, de menace. Je veux arrêter mais ça devient une spirale, c’est de la perversité. » Interrogé sur l’utilisation de tranquillisants pour assommer sa femme avant les viols, il a répondu : « C’est de la merde, ça tue tout, ça détruit tout, tu ne devrais jamais faire ça. »

Après cette dernière prise de parole, les avocats des parties civiles, Me Antoine Camus et Stéphane Babonneau, ont débuté leurs plaidoiries. Fidèles à leur ligne, ils ont rappelé qu’aucune différence ne devait être faite entre les accusés, affirmant que « Le viol est un viol. » Une position partagée par Gisèle Pélicot, devenue une figure féministe dénonçant une société patriarcale. Le parquet devra quant à lui se prononcer sur les peines prononcées contre Dominique Pélicot et ses 50 coaccusés. Même si les actes reprochés sont similaires, la justice devra tenir compte des circonstances individuelles, en distinguant les récidivistes des participants occasionnels.

Passionnée d’actualité féminine, Agathe décrypte depuis 2022 les dernières tendances d’aufeminin. Ses domaines de prédilection ? Conseils psychologie, nutrition et bien-être, sans oublier les astuces…

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