Il n'y a pas que les enfants qui aiment les jeux vidéo
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Il n’y a pas que les enfants qui aiment les jeux vidéo

Les adultes se rendront certainement aussi à la Paris Games Week, l’un des principaux salons dédiés au jeu vidéo, qui ouvre ses portes mercredi 23 octobre.

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Ouverture de la Paris Games Week 2024 à Paris. (BRUNO LÉVESQUE / MAXPPP)

Des centaines de jeux vidéo à tester dès le mercredi 23 octobre à la Paris Games Week Porte de Versailles à Paris. Selon une enquête réalisée par Médiamétrie et dans laquelle plus de 4 000 personnes âgées de 10 à 80 ans ont été interrogées, 84 % des joueurs sont majeurs.

Le portrait du joueur moyen est celui de quelqu’un de 39 ans. Il joue un peu moins de six heures par semaine, majoritairement sur son téléphone, mais parfois aussi sur une console connectée à la télé ou sur un ordinateur. Dans la moitié des cas, ce joueur est une joueuse. Il y a des joueurs seniors, car près de cinq millions de joueurs ont au moins 65 ans. Autrement dit, 43 % des seniors jouent aux jeux vidéo. Et la moitié d’entre eux jouent tous les jours ou presque, voire plusieurs fois par jour. Le plus souvent, ce qu’ils aiment, ce sont les jeux simples, avec des jeux courts : jeux de briques, de cartes ou de stratégie.

Dans l’enquête, il y a un chapitre qui compare les pratiques des joueurs réguliers à celle de l’ensemble des Français. Il semblerait qu’au cours des six derniers mois, les joueurs soient allés un peu plus souvent que les autres au théâtre, au musée et au cinéma. Ils ne sont donc pas aussi solitaires qu’on pourrait l’imaginer. D’ailleurs, la moitié des adultes jouent en ligne, à plusieurs. Pour certains, il y a un sentiment d’appartenance à une communauté, cela crée du lien social.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle de « trouble du jeu vidéo » lorsque le jeu prend le pas sur les autres activités quotidiennes et la vie sociale. Concernant les jeux sociaux, faites également attention à l’illusion du lien social, a précisé le professeur Amine Benyamina, président de la Fédération française d’addictologie. Quand on ne connaît pas les autres acteurs dans la vraie vie, il n’y a pas d’engagement émotionnel et il ne remplace donc pas les liens humains.

Il faut se fixer des limites, se limiter dans le temps, s’interdire de jouer le soir et la nuit. Méfiez-vous également des jeux dans lesquels vous engagez de l’argent, même une petite somme pour commencer : c’est souvent une manière de mettre le doigt dans l’engrenage.

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