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« Il ne s’intéresse qu’à la France », assure Jean-Claude Killy, co-organisateur avec lui des JO d’Albertville.

Jean-Claude Killy connaît très bien Michel Barnier, avec qui il a organisé les Jeux d’Albertville en 1992.

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Michel Barnier et Jean-Claude Killy, le 17 octobre 1986, à Lausanne. (GÉRARD MALIE / AFP)

Le doyen des Premiers ministres de la Ve République, Michel Barnier, a déjà ses fans. L’ancien champion de ski Jean-Claude Killy, ancien patron du comité d’organisation des Jeux olympiques d’Albertville en 1992 aux côtés du nouveau chef du gouvernement français, a assuré jeudi 5 septembre à l’AFP que l’homme qu’il considérait comme son « frère » n’était pas « ne s’intéresse qu’à la France ».

« L’une des clés de son succès est son intégrité totale et sa droiture.a déclaré le triple médaillé d’or aux Jeux de Grenoble en 1968. Il a la peau dure et de l’endurance. Il ne s’intéresse qu’à la France et ce sera son dernier poste. Ce n’est pas un opportuniste.

Avant de continuer sur l’origine de leurs liens : « Nous avons travaillé onze ans dans le même bureau à Albertville. Cela permet de se connaître. On s’entendait très mal au début, et nous sommes sortis de cette aventure comme des frères. »

Jean-Claude Killy se dit « persuadé » que l’ancien commissaire européen avait les qualités requises pour ce poste qu’il occupe dans un contexte inédit. « Il fait preuve d’une capacité de dialogue extraordinaire, il a une capacité d’écoute infinie, ce qui est rare. Et il a un esprit d’équipe, le vrai, sans se mettre en avant. »juge l’ancien membre du Comité international olympique, âgé de 81 ans.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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