Cédric Doumbè a débriefé sur les réseaux sociaux la défaite spectaculaire de Benoît Saint Denis face au Brésilien Renato Moicano lors de l’UFC Paris 2024, samedi à l’Accor Arena, estimant que BSD ne réfléchissait pas assez dans la cage. Le combattant franco-camerounais, engagé dans le PFL, a également adressé quelques piques à Nassourdine Imavov, vainqueur de l’Américain Brendan Allen.
Cédric Doumbè n’était pas à l’Accor Arena samedi pour assister à la troisième édition de l’UFC Paris. Mais il a suivi la soirée de loin. Et deux jours après l’événement, le combattant franco-camerounais a donné son avis en répondant lundi aux questions de ses abonnés sur son compte Snapchat. Installé dans sa voiture, le combattant de 32 ans, engagé dans le PFL, est notamment revenu sur le calvaire vécu par Benoît Saint Denis face au Brésilien Renato Moicano lors du main event.
« BSD, il m’impressionne parce qu’il est assez complet. Après le problème que je remarque chez lui et que nous constatons tous, c’est qu’il ne se bat pas avec son cerveau. C’est problématique. En tout cas, c’est mon avis », a expliqué Cédric Doumbè « Je pense qu’il ne se bat pas avec son cerveau. Il est trop en mode ‘God of War’, Dieu de la guerre, du sang dans la bouche, on vit par l’épée, on meurt par l’épée… Non, non. Le combat c’est toucher sans être touché. Ce n’est pas que nous allons faire la guerre. Floyd Mayweather l’a bien compris : frapper sans être touché (…) Le problème, c’est qu’il prend trop de coups. Il fait trop la guerre. Ce n’est pas bon. Vous pouvez partir en guerre sans subir de coups. La preuve, c’est que je fais la guerre sans être touché. Après pour la défense de Benoît, dans ce combat, le gars (Moicano) était juste meilleur que lui. Il est arrivé avec une pure stratégie. »
L’ancien kickboxeur, qui reste sur une victoire par TKO face à l’Américain Jaleel Willis en mai dernier, a également été interrogé sur la victoire de Nassourdine Imavov face à l’Américain Brendan Allen lors du co-main event. Et il n’a pas semblé emballé par la prestation du Français du Daghestan.
« Non, la prestation de Nassourdine n’est pas lourde », a commenté Doumbè. « Déjà, il a affronté un combattant claqué. Nassourdine, je le trouve bien, enfin ce n’est pas que je le trouve bon, mais j’aime son style. Pour moi, c’est un très bon gars à l’entraînement. C’est du sparring de fou. Maintenant, en combat… Il peut devenir champion s’il ne rencontre pas Chimaev ou Adesanya (…) Mais ce n’est pas amusant Il se perd un peu dans ses affaires, il a envie de s’embrouiller en plein combat, c’est fini. , ça ne sert à rien (…) En fait, il ne va rien se passer. Il ne va pas gagner le combat, mais rien ne va se passer quand il s’agit de ce type de combattant, Nassourdine est plus un bon sparring qu’un combattant d’exception. «
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