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« Il ne peint que lorsqu’il s’amuse »


Son « œuvre » a été repérée par une galerie d’art et depuis, l’engouement est tel qu’un acheteur américain a offert 295 000 euros pour l’un de ses tableaux.

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Photo publiée sur le compte Instagram de Laurent Schwarz. (CAPTURE D'ÉCRAN)

C’est un jeune artiste qui vit en Bavière, il s’appelle Laurent Schwarz, il vient d’avoir 3 ans, porte des couches et mesure 95 centimètres, soit à peine la taille de ses tableaux. Dans l’atelier que ses parents lui ont aménagé, sous le toit, le jeune artiste peint des dinosaures, des silhouettes humaines, des dragons ou des bébés éléphants, ses motifs favoris. Son style : beaucoup de couleurs. Le genre : plutôt abstrait. Laurent crée en moyenne un tableau tous les deux à trois jours et 25 ont déjà été vendus, la plupart entre 10 000 et 15 000 euros.

Certains achètent « à l’aveugle », sans savoir quelle œuvre ils recevront. Selon la mère de Laurent, 20 000 personnes sont sur la liste d’attente. Il y a quelques mois, sa mère a posté sur les réseaux sociaux des photos des œuvres de son fils, repérées par une galerie d’art. La machine s’est alors mise en route, elle aussi habilement alimentée par la famille de Laurent, qui a lancé un compte Instagram.

L’engouement est tel qu’un acheteur américain a proposé 295 000 euros pour le premier tableau du petit garçon, que la mère ne veut pas vendre. Pour un autre tableau, intitulé Les gensla famille a reçu plus de 50 000 offres d’achat.

Laurent et ses parents reçoivent des centaines de lettres et de cartes postales chaque semaine. Et sur la place du marché du village où vit la famille, des fans attendent régulièrement de pouvoir rencontrer et photographier le prodige.

Certains s’interrogent sur cette maturité précoce et les mêmes questions reviennent souvent. Laurent est-il un génie de la peinture ? Ou est-ce un phénomène marketing concocté par ses parents ? Lisa Schwarz, la mère, se défend. « Il y a des gens qui ne comprennent pas et qui disent : le pauvre enfant… Non. Laurent ne peint que quand il s’amuse. À 6 heures, quand je me lève avec lui, la première chose qu’il veut faire, c’est aller dans son atelier… Il peint légèrement, il s’amuse. Et c’est tout ce qu’on veut. Bien sûr, on vend les tableaux. Mais quand Laurent aura 18 ans, il aura un capital de départ pour faire ce qu’il veut. Et puis, peut-être que dans deux ans, tout ça n’intéressera plus du tout Laurent. Dans ce cas, pas de problème. Un clic pour fermer le compte Instagram, et c’est tout  » « 

La semaine prochaine, une exposition aura lieu dans le village bavarois de la famille. 400 invités sont attendus pour découvrir les œuvres du garçon qu’un journal américain a appelé « Picasso de la taille d’une chope de bière. »

Grb2

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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