Le président du Stade de Reims et du collège des clubs de la Ligue 1 à la Ligue de football professionnel, Jean-Pierre Caillot, a défendu, dans les Grandes Gueules du Sport, sur RMC, la nouvelle feuille de route de la LFP. Des matchs cruciaux ont été reportés pour permettre au PSG et à l’OM de mieux préparer leurs propres matches européens.
Entre sa qualification pour le dernier carré de Ligue des champions et la demi-finale aller de Ligue des champions contre le Borussia Dortmund (le 1er mai, sur RMC Sport), le Paris Saint-Germain enchaînera toutes les trois journées. Un rythme effréné qui devrait mettre à rude épreuve les organismes au terme d’une saison éreintante.
Mais le club de la capitale, comme son rival olympien, l’OM, bénéficie cette saison de la solidarité du football français. La LFP a décidé d’alléger le programme de ses équipes qualifiées pour la Coupe d’Europe afin de les aider à préparer au mieux ces échéances cruciales. Ainsi, ni le PSG ni l’OM ne joueront en L1 entre le match aller et le match retour de leur demi-finale européenne.
«C’est quand même une grosse anomalie que la France ne parvienne pas chaque année à exister dans les compétitions européennes alors que nos plus proches concurrents y parviennent. Nous avons repensé la feuille de route », explique Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims et du collège des clubs de Ligue 1 à la LFP, samedi matin sur RMC, dans les grandes gueules du sport.
L’Olympique de Marseille, qualifié pour les demi-finales de la Ligue Europa, avait exprimé le souhait de jouer contre Reims le 15 mai, entre les deux dernières journées de championnat, alors que leur affrontement était initialement prévu le week-end des 4 et 5 mai. Le conseil d’administration de la LFP a entendu son appel.
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« Quand Pablo Longoria (ndlr, le président de l’OM) m’a appelé hier matin, avant même que la Ligue de football ne m’appelle pour connaître mon ressenti, je n’ai pas hésité », explique Caillot, dont l’équipe est en lutte avec l’OM. pour la fameuse septième place, qui pourrait offrir un ticket européen supplémentaire en fin de saison.
« C’est aux clubs de s’adapter !
Les reports de match, loin de faire l’unanimité, ont été publiquement dénoncés par plusieurs entraîneurs, ainsi que par le président du Havre, Jean-Michel Roussier. Pour certains d’entre eux, la décision controversée de bouleverser le calendrier pose un problème d’équité, avec des séquences imprévues (l’OGC Nice, qui joue une place sur le podium, ne jouera plus pendant deux semaines, entre le 28 avril et le 11 mai). .
« On peut dire ce qu’on veut, déformé, pas déformé, je ne sais pas. Il y a une réalité, c’est que nous répétons sans cesse depuis des années que nous voulons exister sur la scène européenne, qu’il nous faut un bon indice UEFA. Et quand on est face à la situation, je pense qu’il ne faut pas regarder notre intérêt personnel, estime Jean-Pierre Caillot son écosystème, que les clubs s’adaptent. C’est exactement comme ça que je vois les choses.
« Je suis également président du collège des clubs de Ligue 1, poursuit Caillot. « Avec Vincent Labrune, nous apportons une nouvelle vision, une nouvelle organisation du football et de la ligue. La première chose est de soutenir nos clubs européens qui nous ont également remerciés. Nous avons un Whatsapp des présidents sur lequel nous communiquons entre nous et je peux vous dire que, dès leur qualification, ils ont remercié tous les présidents des clubs de Ligue 1 pour leur solidarité. Car encore une fois, il est facile de dire que nous sommes unanimes, que nous sommes unis alors que nous ne sommes pas confrontés. C’est quand on est face à la situation, comme c’est le cas, et Dieu sait que c’est magnifique pour notre football. C’est ce que nous devons examiner. »