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« Il manque 3.000 chauffeurs » de bus scolaires, estime Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs

La tendance est néanmoins « positive », selon Jean-Sébastien Barrault. Il manquait 6.000 chauffeurs l’an dernier et 8.000 en 2022.

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Aucune région n'est plus touchée qu'une autre par les difficultés de recrutement de chauffeurs de bus scolaires, assure la présidente de la FNTV. (VANESSA MEYER / MAXPPP)

Le secteur du transport scolaire a encore du mal à recruter. « À ce jour, 3 sont portés disparus 000 chauffeurs d’autobus scolaires »« Il y avait 6 000 disparus l’an dernier et 8 000 en 2022 », affirme Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), invité de franceinfo lundi 2 septembre.

L’année scolaire 2024 se déroule dans un contexte « C’est tendu, mais la tendance est positive, ça va de mieux en mieux »il met les choses en perspective. Aucune région n’est plus touchée qu’une autre par les difficultés de recrutement, « C’est assez homogène cette année, on n’a pas de vivier de difficultés, c’est diffus »précise Jean-Sébastien Barrault.

Plusieurs mesures ont été prises pour améliorer la situation et rendre le métier plus attractif. Les salaires ont été augmentés, ayant augmenté de près de 20% au cours des deux dernières années, selon le président de la FNTV. Cependant, les horaires de travail des chauffeurs de bus scolaires restent un obstacle au recrutement, de nombreux chauffeurs travaillant à temps partiel. « C’est un handicap »reconnaît Jean-Sébastien Barrault. « Nous travaillons avec les partenaires sociaux et les organisations syndicales pour trouver des solutions et augmenter le nombre d’heures travaillées par les chauffeurs »il explique.

La Fédération nationale des transports de voyageurs mise également sur la formation pour attirer du monde vers la profession. « Nous travaillons désormais avec des organismes de formation pour former davantage de jeunes »ajoute son président. Dès 18 ans, les jeunes ont désormais la possibilité de suivre un CAP dans un lycée professionnel ou un centre d’apprentissage. « Nous espérons que ces mesures porteront leurs fruits dans les années à venir », conclut Jean-Sébastien Barrault.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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