Il installe un matelas sur son balcon et le loue pour près de 900 euros par mois.

Sur Facebook Marketplace, un propriétaire a suscité la polémique en proposant de louer une chambre sur un balcon pour 360 dollars australiens (224 euros) par semaine. Une annonce qui reflète un marché immobilier sous pression.

« Une chambre meublée et ensoleillée », c’est ainsi qu’un propriétaire australien décrit sa propriété de Sydney, qu’il prévoit de louer pour 360 AUD par semaine (224 €), ou 1 440 AUD (896 €) par mois.

Les photos montrent un lit double positionné contre la baie vitrée. En plus de cette pièce, il y a une salle de bain commune. Un emménagement « immédiat » est également possible, a précisé le propriétaire.

A noter que le balcon est attenant à un appartement de deux chambres, également disponible à la location pour 1 300 dollars australiens (809 euros) par semaine, ou 5 200 dollars australiens (3 236 euros) par mois, hors taxes.

Un marché immobilier sous pression

L’annonce publiée sur Facebook Marketplace a rapidement attiré l’attention de la presse locale ainsi que les critiques de certains internautes qui ont pointé du doigt un marché immobilier en difficulté dans leur pays.

Comme le souligne Forbes, Sydney est sans aucun doute la ville la plus chère d’Australie, avec un loyer moyen d’environ 745 dollars australiens (463 euros) par semaine.

Une augmentation de près de 13% par rapport à l’année dernière. Plusieurs facteurs expliqueraient ce phénomène. Plus de 83% de la demande de logements serait liée à la croissance démographique. Selon Jim Gilmovich, président de la New South Wales Landlords Association, cette hausse est due à un rattrapage post-Covid.

« Pendant la Covid, avec le confinement et une immigration quasi nulle, les propriétaires ont été obligés de baisser les loyers car la demande s’était effondrée », a-t-il expliqué. « Maintenant que les entreprises demandent à leurs employés de revenir au travail et que l’immigration est revenue à des niveaux normaux, cela explique la reprise très rapide de la demande de logements », a-t-il ajouté.