Disponible depuis le 5 juin 2024 sur Netflix, Sous la Seine est en quelque sorte un Dents de mer À la française. Le tournage de ce thriller n’a pas été de tout repos pour les acteurs, surtout après la découverte macabre faite le premier jour de tournage.
Entre film d’horreur et pamphlet écologique, Sous la Seine est sorti le 5 juin sur le catalogue Netflix. Xavier Gens, le réalisateur, a centré son intrigue sur Paris et plus particulièrement sur la Seine, alors que la capitale française est censée accueillir pour la première fois les championnats du monde de triathlon. Une opération majeure pour la maire de la ville, qui indique avoir dépensé 1,7 milliard d’euros pour assainir la Seine et pouvoir organiser cet événement de grande envergure dans les meilleures conditions. Mais voilà que le jeune activiste Mika apprend qu’un requin très dangereux s’est perdu dans la Seine. Elle entre en contact avec Sophia (Bérénice Bejo), une brillante scientifique, qui ne peut que prendre cette information au sérieux après avoir perdu toute son équipe lors d’une mission humanitaire à Hawaï à cause de ce même requin… Les clichés de Sous la Seine a eu lieu entre différents studios belges, espagnols, mais aussi parisiens. Comme l’explique Xavier Gens au journal L’équipeles conditions de tournage étaient particulièrement difficiles, tant physiquement que moralement après la macabre découverte faite le premier jour par les équipes.
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Un cadavre découvert le premier jour du tournage Sous la Seine
Xavier Gens et ses équipes ne pouvaient filmer sur la Seine que 3 heures par jour, « de 7h à 10h, où l’on peut bloquer la rivière ». Et les acteurs n’ont pas eu trop de mal à se mettre dans le bain puisque dès le premier jour, « un cadavre a été découvert dans la Seine »explique le réalisateur. « Un corps flottait entre deux barges (…) sur le quai de l’Hôtel de Ville ». De la fiction à la réalité, il n’y a parfois qu’un pas… La production a dû faire face à d’autres problèmes lors du tournage, comme celui de la gestion des compétences et des peurs de ses acteurs.
Sous la Seine : Xavier Gens évoque la longue préparation du tournage
Lors d’un entretien accordé à Télé-LoisirsXavier Gens mentionné la préparation longue et difficile avant le tournage : « Avant le tournage, il y avait 2-3 mois de formation des équipes pour la plongée. Chaque acteur et technicien était accompagné d’un « plongeur de sécurité » désigné. Les techniciens devaient avoir un permis de plongée niveau 2 pour travailler sous l’eau avec de l’électricité, des projecteurs, des caméras, etc. Une fois sous l’eau, ils disposaient entre 40 minutes et 1 heure d’autonomie. Le plongeur de sécurité a vérifié que tout le monde allait bien et a contrôlé la situation. Consommation d’oxygène. Ils ont interrompu le tournage 10 minutes avant la fin des bouteilles pour que tout le monde remonte. Je suis resté à la surface, j’ai regardé sur l’écran et je les ai guidés avec l’audio via des écouteurs. Il révèle par la même occasion à nos confrères de L’équipe que deux de ses acteurs avaient également des défis personnels à surmonter : « Bérénice a dû travailler pour pouvoir nager 9 mètres sous l’eau en apnée. Nassim Lyes avait une phobie de l’eau, ça l’a guéri.
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Article rédigé en collaboration avec 6Medias