« Il faut se mobiliser pour aller voter », avait dit avant lui Ousmane Dembélé, sans toutefois nommer le parti d’extrême droite.
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Comme son père Lilian, engagé dans l’éducation contre le racisme, Marcus Thuram n’a pas mâché ses mots face à la montée du Rassemblement national lors des élections européennes, en conférence de presse samedi 15 juin. « La situation est triste, très gravea déclaré le joueur de l’Inter Milan. Je l’ai appris après le match contre le Canada, on était tous un peu choqués dans le vestiaire. C’est la triste vérité. Des messages sont véhiculés chaque jour pour faire passer cette fête, mais comme le disait Ousmane (Dembélé), il faut aller voter. Il faut se battre chaque jour pour que cela ne se reproduise plus et que le RN ne passe pas ».
Marcus Thuram est ainsi le premier joueur de l’équipe de France à prendre ouvertement position contre le parti d’extrême droite, après les appels au vote d’Ousmane Dembélé, Olivier Giroud et Benjamin Pavard. « En équipe de France, tout le monde, je l’espère, partage le même avis que moi. Je n’en doute pas. Je comprends que certains joueurs viennent vous dire d’aller voter, mais je pense que cela ne suffit pas. » Il faut expliquer comment nous sommes arrivés ici, et la gravité de la situation. »dit l’agresseur.
Interrogé sur une éventuelle initiative collective, Marcus Thuram a répondu par la négative. « Chacun fait ce qu’il ressent. Certains sont plus modestes. Je suis là parce que, grâce à mon père, j’ai maîtrisé cette situation pour pouvoir en parler », il a réagi. Je ne pense pas que ce soit très compliqué à expliquer. Cela vient de ma personnalité et de mon éducation. Je sais que beaucoup de gens me suivent sur les réseaux sociaux et je me sens obligé de faire passer un message.