ENTRETIEN – La ministre démissionnaire de l’Egalité entre les femmes et les hommes, ancienne cheffe de file des députés de Macron, réclame la nomination d' »un nouveau Premier ministre qui donnera un nouvel élan ».
Dans une interview avec Figarola ministre démissionnaire demande à son camp et aux Républicains de «entendre » pour « former, non pas une nouvelle majorité, mais un gouvernement stable capable d’éviter la censure » Alors que la direction de Renaissance doit être remise en jeu d’ici le 30 novembre, elle souhaite « une refondation » du parti présidentiel.
LE FIGARO. – Un mois après les élections législatives à l’issue desquelles aucune majorité claire n’a émergé à l’Assemblée nationale, Le pays semble plus ingouvernable que jamais. Rétrospectivement, cette dissolution surprise était-elle une folie ?
Aurore BERGÉ. – Ce n’est pas un geste insensé de la part du président de la République. C’était un choix difficile et lucide. Les mêmes qui le lynchent aujourd’hui le courtisaient encore hier. Je n’aime ni les courtisans ni les lyncheurs. Maintenant que les résultats sont connus, il faut parvenir à former, non pas une nouvelle majorité, mais un gouvernement stable…