« Il faut être solide et il faut une union de la gauche », dit Carole Delga
La présidente PS de la région Occitanie a annoncé qu’elle rejoignait le front populaire mis en place par les principaux partis de gauche pour contrer la montée de l’extrême droite aux législatives.
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« Nous devons être solides dans ces moments de grand changement et nous avons besoin d’une union de la gauche, d’un front populaire car dans l’histoire c’est cette gauche unie qui a changé la vie, c’est ce que nous devons faire »s’est défendue mardi 11 juin sur franceinfo Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie et de l’association Régions de France, après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron.
La présidente de la région Occitanie a annoncé qu’elle rejoignait le front populaire mis en place par les principaux partis de gauche pour contrer la montée de l’extrême droite en mettant en place des candidats uniques dès le premier tour. Alors qu’elle est toujours opposée aux Nupes, Carole Delga a décidé de soutenir ce front populaire en ayant « une ligne claire que nous avons défendue avec Raphaël Glucksmann et que nous continuons de défendre ».
Elle promeut « une gauche unie qui propose un programme de rupture, avec la justice sociale, un vrai projet pour donner les moyens de l’éducation nationale, de la santé et des hôpitaux ». Il faut, dit-elle, défendre le « transformation écologique »là « souveraineté industrielle ». Parmi les objectifs non négociables, « lutte contre l’antisémitisme »LE « soutien au peuple ukrainien » et le« l’attachement à la laïcité ». « Je ne suis ni macroniste ni mélenchoniste »je suis d’« une gauche qui n’accepte pas le retrait communautaire » avec un « Front populaire fidèle aux valeurs de gauche ».
« Je fais face à la réalité » quant à une éventuelle victoire de l’extrême droite. « Je sais quel danger peut comporter un programme d’extrême droite. L’extrême droite est le premier combat de mon engagement politique en Occitanie dans ma région de six millions d’habitants, je les connais, je les ai battus à mort. chaque élection. Je les ai repoussés. »maintient-elle.
Elle prévient les Français, car « l’extrême droite mettra en place son programme, c’est à dire qu’il y aura des soins qui ne seront pas les mêmes dans les hôpitaux selon la couleur de peau, les cours à l’école seront modifiés pour réécrire l’histoire et minimiser le rôle des Le gouvernement de Vichy dans l’extermination des Juifs ». Si le Rassemblement National arrive au pouvoir, « Nous aurons également de réels reculs pour les droits des femmes sur la question du droit à l’avortement ».