Le doyen de la course s’est détaché de la flotte après avoir passé l’île de Madère. Une stratégie rentable.
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« Il faut croire en soi et ne pas forcément suivre la foule »a souligné samedi 16 novembre sur franceinfo Jean Le Cam. A bord de son voilier monocoque « Tout commence dans le Finistère – Armor-Lux », le skipper français a pris la tête du Vendée Globe dans la nuit de vendredi à samedi, le tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance.
Le doyen de la course, âgé de 65 ans, est passé de la dixième place qu’il occupait vendredi à la première place à 7 heures samedi matin. Il a choisi de quitter la flotte après avoir dépassé l’île de Madère, naviguant plus à l’est que ses concurrents. « pour passer entre les îles du Cap Vert et l’Afrique »a-t-il précisé.
« On ne pouvait pas rêver mieux (…), je suis très heureux d’être là où je suis », s’est félicité le navigateur, avant de qualifier : « Celui qui vit verra, nous ne serons pas intelligents non plus ». « Pour l’instant nous sommes dans la partie la plus favorable, là nous retombons dans la ‘lourdeur’, nous devrions retrouver des vents plus favorables peut-être demain »estime Jean Le Cam.
Depuis son départ dimanche des Sables-d’Olonne, le « Roi Jean » n’a pour l’instant pas eu « aucun problème » sur son nouvel Imoca, a-t-il avoué. Mais quiconque participe à son 6ème Vendée Globe sait que la course est « toujours plein de rebondissements et d’incertitudes ».