il faut attendre cette date pour en bénéficier

Plusieurs acteurs de la finance et de l’immobilier affirment qu’il sera plus intéressant d’emprunter dans quelques mois.

« Cher client, vous avez déposé une demande de prêt auprès de notre agence. Après examen de votre dossier, il ne nous est pas possible de lui accorder une réponse favorable. Des milliers de Français ont reçu ce type de courrier ces derniers mois. Depuis début 2024, une demande de crédit immobilier sur cinq a été refusée par les banques. Un taux toujours élevé, mais inférieur à celui de 2023 où il était de 34 % ! Ce changement de situation est principalement dû à une baisse des taux d’intérêt, permettant à davantage de ménages de demander une avance de fonds pour financer l’achat d’un logement.

Un signal positif pour débloquer un marché immobilier au point mort. Mais rien ne sert de se précipiter chez votre conseiller bancaire. Mieux vaut quand même attendre quelques mois avant d’en faire la demande car d’autres bonnes nouvelles vont arriver, s’accordent plusieurs professionnels du secteur. Alors soyez patient, cela pourrait vous être bénéfique d’ici la fin de l’année. En effet, la dynamique baissière va se poursuivre.

Selon Cafpi, l’un des principaux courtiers en prêts immobiliers, mais aussi l’Observatoire Crédit Logement, les taux d’intérêt vont continuer de baisser au fil des semaines pour arriver, en moyenne, à 3,25% ou 3,30%. Pour ces acteurs du secteur, ces prévisions devraient être atteintes d’ici décembre 2024. Attendre six mois pourrait donc permettre aux emprunteurs d’obtenir plus de liquidités qu’actuellement. Et pas qu’un peu.

D’après les calculs de Cafpi pour Le mondeEn décembre prochain, « une mensualité de 1.000 euros permettra d’emprunter 176.000 euros à 3,30% hors assurance, contre seulement 162.000 euros en novembre 2023 à 4,30% ». Une majoration de 14 000 euros qui offre forcément des mètres carrés supplémentaires aux acquéreurs. Du moins en théorie.

Car la baisse des taux d’intérêt a un revers qui n’est pas négligeable. « Si la capacité d’achat des candidats au prêt s’améliore, relançant effectivement les transactions (lentement mais sûrement) et faisant affluer à nouveau les acheteurs, il y a fort à parier que les prix de l’immobilier commenceront à stagner, voire à augmenter à nouveau. « de grimper dans certaines villes », anticipe-t-on chez le courtier Pretto. Attendre de payer moins d’intérêts à la banque, oui. Mais pas sûr que le montant de la transaction diminue d’autant.