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« Il faut arrêter de nous prendre pour… » Sinner blanchi, les joueurs protestent

« Il faut arrêter de nous prendre pour… » Sinner blanchi, les joueurs protestent

Contrôlé positif à deux reprises à une substance interdite (le clostébol) en mars 2024, Jannik Sinner a été blanchi, mardi 20 août, par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA). L’Italien, pour sa défense, avait expliqué avoir été contaminé par son kiné. Vainqueur du Masters 1000 de Cincinnati dans la nuit de lundi à mardi, vainqueur en janvier de l’Open d’Australie, son premier Grand Chelem, le numéro 1 mondial risquait jusqu’à quatre ans de suspension. La blanchissage de l’Italien a provoqué de vives réactions dans le monde du tennis, plusieurs joueurs s’interrogeant sur une équité variable selon le niveau des joueurs.

« Peut-être qu’on devrait arrêter de nous prendre pour des imbéciles, non ? » Lucas Pouille s’est agacé sur son compte X. Le Français de 30 ans, qui a atteint le top 10 mondial en mars 2018, a poursuivi sa colère en anglais : « Qu’en est-il des joueurs qui ont été suspendus pour seulement trois absences et qui n’ont jamais été testés positifs ? » en réponse à… un message de Denis Shapovalov, un autre joueur surpris par la nouvelle.

« Des règles différentes pour des joueurs différents »

« Je ne peux pas imaginer ce que ressentent en ce moment tous les autres joueurs qui ont été bannis pour substances contaminées », regretté, sur X, le joueur canadien de 25 ans, dans le top 10 mondial en septembre 2020. « Les règles sont différentes pour différents joueurs », Shapovalov a insisté, méfiant quant à la révélation de l’innocence de Jannik Sinner.

Connu pour ne pas mâcher ses mots, Nicholas Kyrgios a également partagé son message sur X, où les joueurs protestataires ont trouvé un endroit pour s’exprimer : « C’est ridicule, que ce soit accidentel ou planifié. Vous êtes testé deux fois avec une substance interdite… vous devriez être hors jeu pendant deux ans. Vos performances ont été améliorées. Crème de massage… ouais, c’est bien. » a plaisanté l’Australien de 29 ans, finaliste à Wimbledon en 2022.

« Que Sinner se soit dopé ou non, ce n’est pas juste. De nombreux joueurs vivent la même chose et doivent attendre des mois ou des ANNÉES avant que leur innocence ne soit déclarée », Liam Broady s’est pour sa part plaint.

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Le joueur britannique de 30 ans (286et (world) a alors la carte de l’ironie en relayant un message : « Si quelqu’un est curieux de connaître la politique de l’ITIA concernant la rapidité des appels et la publication d’informations publiques, tout dépend du petit nombre de panneaux d’affichage Gucci sur lesquels le joueur fautif apparaît. » Une référence à la marque de luxe dont Sinner est l’égérie.

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