« Il faudra qu’on soit entendu », prévient Dominique Fochi, l’un des dirigeants du CCAT
Le secrétaire général de l’Union calédonienne, principal mouvement indépendantiste du territoire, dit attendre « des gestes forts de la part du gouvernement ».
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« Il faudra que nous soyons entendus et il faudra des actions fortes de la part du gouvernement », prévient lundi 20 mai sur France Inter, Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne, principal mouvement indépendantiste du territoire, et l’un des dirigeants de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT). Il demande d’abord le « retrait du projet de loi constitutionnelle » visant à élargir le corps électoral des provinciaux.
Alors que la situation reste tendue dans l’archipel, Dominique Fochi estime qu’il « il va falloir reprendre le fil du dialogue » avec le gouvernement. « La paix s’est toujours construite ainsi en Nouvelle-Calédonie », il ajoute. Des propos qui font écho à la tribune publiée lundi sur le site Outre-mer le premier par une vingtaine d’élus dont les présidents des régions de La Réunion, de Martinique et de Guyane et le président du département de Guadeloupe qui demandent « retrait immédiat » de réforme en Nouvelle-Calédonie. Gabriel Serville, l’un des signataires, l’a dénoncé lundi matin sur franceinfo « une erreur politique » du gouvernement.
« Nous demandons un débat équilibré », insiste Dominique Fochi. Pour le Secrétaire Général de l’Union Calédonienne, « ça commence à bouger » depuis un « une mission de dialogue se met en place ». Il rappelle que les indépendantistes avaient déjà demandé en mars, la création d’une médiation « dirigé par une personnalité de haut niveau afin de garantir l’impartialité de l’Etat et favoriser la reprise des discussions ».