Nouvelles locales

Il faudra plusieurs jours pour dégonfler la vasque olympique des Tuileries

La vasque olympique s'élevait presque chaque soir dans le ciel parisien, à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques.
THIBAUD MORITZ / AFP La vasque olympique s’élevait presque chaque soir dans le ciel parisien, à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques.

THIBAUD MORITZ / AFP

La vasque olympique s’élevait presque chaque soir dans le ciel parisien, à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques.

PARIS 2024 JO – Certains membres de la classe politique, comme Anne Hidalgo, rêvaient qu’elle reste dans le jardin des Tuileries après les Jeux. Mais la vasque olympique, qui a émerveillé les Français tout au long de l’été, commence déjà à être démontée ce dimanche 15 septembre. Le ballon de l’installation devrait toutefois mettre plusieurs jours à se dégonfler.

Comme expliqué Le Parisiendes ouvriers étaient à pied d’oeuvre ce dimanche matin pour retirer les plaques recouvrant la nacelle du bassin. « C’est sous cette structure que se cache toute l’impressionnante machinerie nécessaire à l’envol du bassin – centre de brumisation, armoires électriques, pompes, etc. »détaille cette source.

La flamme s’est élevée une dernière fois dans le ciel parisien, samedi 14 septembre au soir, lors de la Parade des Champions. Cette dernière a réuni une dernière fois les athlètes français des Jeux olympiques et paralympiques, pour un défilé le long des Champs-Élysées, aux côtés de bénévoles et d’autres membres de l’organisation, devant 70 000 spectateurs.

Une manœuvre compliquée

Mais dégonfler un énorme ballon avec 6 000 m2 d’hélium n’est pas une mince affaire. Il faudra pas moins de 5 jours aux équipes pour y parvenir. Un défi complexe puisqu’il faut veiller à ce que ce gaz ne soit pas rejeté dans l’air, pour pouvoir ensuite le récupérer et le réutiliser. Pour cela, les techniciens vont le « recomprimer », grâce à un système de valves.

« C’est la première fois que nous le faisons. Nous allons essayer de récupérer environ 80 % du volume total, même si ce n’est pas facile ; il y a un certain nombre d’incertitudes, notamment liées à la météo », a déclaré Matthieu Gobbi, co-fondateur du groupe Aérophile, qui a fourni le ballon, Parisien. Il met en évidence une « approche économie circulaire ».

Les Parisiens pourront-ils un jour revoir le chaudron ? Pour l’heure, l’avenir semble incertain. Le concepteur du bassin, Mathieu Lehanneur, avait confié la HuffPost début août qu’il aimerait qu’il devienne un objet du quotidien, le voyant comme une technologie d’avenir, plus écologique.

Voir aussi sur Le HuffPost :

hd1

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page