Il est arrivé cet été à Brest en prêt (option d’achat obligatoire) en provenance de Mayence, frustré par un manque de temps de jeu. Ludovic Ajorque espère jouer un nouveau mauvais coup au Bayer Leverkusen (4e de Bundesliga), ce mercredi (18h45) à Guingamp, pour la 3e journée de Ligue des champions, après deux premiers succès contre le Sturm Graz (2-1) et Salzbourg (4-0), à chaque fois passeur décisif pour Abdallah Sima.
« Qu’avez-vous retenu de vos deux premiers matches victorieux ?
Bien sûr, cela nous a donné confiance. Deux matches, six points, on ne pouvait pas faire mieux. En plus, nous avons marqué des buts. Demain (Mercredi)nous serons très concentrés pour jouer un grand match. Avec mon expérience en Allemagne, je sais que c’est une très grande équipe.
Justement, comment jugez-vous cette équipe de Leverkusen ?
C’est une très grande équipe, qui est restée invaincue en Championnat la saison dernière. Ils n’ont perdu qu’un seul match, en finale de la Ligue Europa. (0-3 contre l’Atalanta Bergame). On s’attend à quelque chose de lourd. Mais dans un match, tout est possible et nous ferons de notre mieux pour obtenir le meilleur résultat.
« Je ne sais pas si les perspectives des autres (équipes) ont changé. Il faudrait leur poser la question. Nous suivons notre propre chemin »
Ludovic Ajorque, attaquant brestois
Comment vaincre cette défense allemande, à trois axiaux ?
Nous essaierons d’être nous-mêmes, d’être agressifs et intenses. Il va falloir mettre des ballons dans la surface. Mais on sait que ça va être très compliqué, ils ont une très bonne équipe. Derrière eux, ils ont des joueurs très forts. Il faudra faire Brest.
Vous êtes le deuxième joueur brestois le plus utilisé derrière Kenny Lala. Avez-vous besoin de continuer à vous sentir bien ?
Moi, je suis content quand je continue. L’année dernière, je n’ai pas beaucoup joué. Et évidemment, si je suis là, c’est parce que je voulais récupérer du temps de jeu. Je joue beaucoup, mais je suis un grand gars (1,96m)et si vous me demandez si je préfère continuer ou me reposer, évidemment, je préfère continuer. Tout joueur veut jouer autant de matchs que possible. Je me sens bien, physiquement.
Pensez-vous que le regard des équipes adverses sur Brest a changé désormais ?
Je ne sais pas si les opinions des autres ont changé. Il faudrait leur poser la question. On suit notre propre chemin, on fait ce qu’on sait faire, mais je ne sais pas comment on nous voit. »