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« Il était dans un état végétatif depuis 8 ans » : Antoine Dupont parle pour la première fois du décès de son père

Il a rencontré LeBron James et Lionel Messi lors de ses récentes vacances américaines. Mais Antoine Dupont gardera peut-être un souvenir encore plus fort de sa « rencontre avec Papotin » diffusée ce 5 octobre sur France 2. « Certainement l’entretien le plus dur mais le plus beau aussi » a confié le champion olympique de rugby à sept après ses échanges avec des journalistes atteints d’autisme. troubles.

Il se confiait à eux comme il le faisait rarement, notamment sur son père dont il n’avait jamais parlé jusque-là. « Mon père est décédé l’année dernière. Il avait pris un mauvais chemin. Il était dans un état végétatif depuis huit ans. Il était malade et dans un centre où il n’allait pas très bien. Et il est mort l’année dernière», a-t-il répété, ému, sans revenir sur le sujet, ajoutant à propos de ses proches. « Je suis très proche de ma famille et de ma mère. Comme ils ne sont pas loin de Toulouse, je peux les voir souvent.

Antoine Dupont, oubliant les caméras, s’est également confié sur sa vie privée. Aux questions « Avez-vous des enfants ? » et « As-tu une petite amie ». Il a répondu. « Je n’ai pas d’enfants. Je n’ai pas de petite amie, parce que c’est la vie (sourire). Je n’ai pas non plus de petit ami.

Dans une rare confidence, le meilleur rugbyman du monde a parlé d’argent. « Nous avons la chance d’être bien payés, oui. On est très loin de ce que peuvent gagner les footballeurs ! Je ne me plains pas. De sa plus grande bêtise. «J’avais 12 ou 13 ans. Je prenais la voiture de ma mère pour faire des balades, je n’avais pas vraiment le droit. Je voulais me garer sous l’arbre pour cueillir des figues. Sauf que j’ai oublié de m’arrêter et je suis rentré dans un arbre», provoquant l’hilarité de ses interlocuteurs.

Depuis l’émission, on connaît son rappeur préféré « C’est Nekfeu ». Tout comme son avis sur l’évolution de la question de l’homosexualité dans le sport : « C’est très lent. Il y en a eu parce qu’il y avait des gens qui prenaient la parole. Mais cela reste un sujet encore tabou. Par exemple, dans le rugby professionnel, on n’a qu’un seul joueur qui est sorti. Alors que je pense que, statistiquement, il doit encore y en avoir d’autres. C’est toujours aussi difficile aujourd’hui de prendre ses responsabilités même si je pense que la société évolue et que nous sommes un environnement ouvert d’esprit. Nous serions prêts à l’accepter sans aucun problème.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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