« Il est urgent d’avoir un Premier ministre pour conduire les réformes sociales », insiste Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT.
Même si la secrétaire générale de la CFDT n’a pas annoncé le nom d’un nouveau Premier ministre, elle assure que le syndicat restera particulièrement attentif à trois projets de société.
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« Il est urgent d’avoir un Premier ministre pour mener à bien les réformes sociales »presse Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, invitée de franceinfo mercredi 4 septembre, balayant l’annonce d’Édouard Philippe qui se dit candidat à l’élection présidentielle de 2027. « Cela ne répond pas aux attentes des travailleurs. » L’unioniste ne commente pas le nom d’un Premier ministre, ce n’est pas « ce n’est pas (son) rôle », elle commente. En revanche, la CFDT promet de rester vigilante et combative sur trois chantiers de société.
Tout d’abord, la réforme des retraites. Le Premier ministre « Il faut abroger la question de l’âge légal », Tranche de Marylise Léon : « 64 ans, c’était non, c’est toujours non »martèle le secrétaire général de la CFDT, « 64 ans est la ligne rouge absolue. » Marylise Léon continue également de dire non à la réforme actuelle de l’assurance chômage qui prévoit de durcir les règles d’indemnisation. « La réforme telle que présentée par Gabriel Attal ne doit pas entrer en vigueur », a-t-il ajouté. « Elle est extrêmement dure, c’est une économie énorme sur le dos des chômeurs ».elle dit.
Enfin, « Il faut augmenter le salaire minimum », selon Marylise Léon qui précise que le salaire minimum de 1 600 euros proposé par le Nouveau Front Populaire « Ce n’est pas une revendication de la CFDT ». « Les employeurs doivent jouer le jeu de l’évolution professionnelle ». Un syndicaliste dénonce les employeurs « nourris d’exonérations de cotisations et d’aides publiques »et appelle à « Changer de logiciel ». « Laisser les employeurs supposer que c’est à eux de payer le travail »elle ajoute.
Marylise Léon dénonce les économies réalisées « sur le dos des salariés » à l’heure où le Trésor annonce qu’il faudra 110 milliards d’euros d’économies d’ici 2028 pour se conformer aux règles européennes. Comment trouver 30 milliards d’euros par an ? La question des impôts n’est pas « tabou »du côté de la CFDT qui se dit prête à « revoir les questions de progressivité, de fiscalité du patrimoine, de droits de succession »aller chercher « Les revenus de ceux qui le peuvent ». « Pour moi, les impôts ne sont pas un gros mot »assume Marylise Léon, qui milite pour « une conférence sur les finances publiques pour que nous puissions faire table rase des dépenses et des recettes. »