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Il est temps de s’attaquer à cette cause majeure de décès : la BPCO – POLITICO


En tant que défenseur des droits des patients à l’échelle mondiale, je dirais que oui. Mais la réalité est que ce n’est pas le cas. Du moins pas aujourd’hui. Je parle de la bronchopneumopathie chronique obstructive, ou BPCO. Et il est temps d’en faire une priorité mondiale.

La BPCO tue plus de personnes chaque année que le cancer du poumon et du sein réunis et devrait coûter à l’économie mondiale 4,3 billions de dollars entre 2020 et 2050. Pourtant, seulement 5 % des décideurs politiques en matière de santé interrogés en 2020 la considéraient comme une priorité.

La BPCO tue plus de personnes chaque année que le cancer du poumon et du sein réunis et devrait coûter à l’économie mondiale 4,3 billions de dollars entre 2020 et 2050.

L’impact de la BPCO sur les individus est tout aussi important. Il s’agit d’une maladie invalidante qui peut exercer une pression considérable sur les patients, leurs familles et les systèmes de santé.

Les personnes atteintes de BPCO avancée peuvent souffrir de toux chronique, de difficultés respiratoires et d’une fonction pulmonaire réduite. La maladie peut également avoir des répercussions sur leur liberté : elles peuvent avoir besoin d’aide pour s’habiller et se laver, et parfois devoir compter sur leurs amis et leur famille pour d’autres tâches de base. Cela en supposant qu’elles aient des proches à proximité. De plus, environ 40 % des personnes atteintes de BPCO doivent réduire ou arrêter complètement leur travail. Cette contrainte est encore plus forte pour les personnes de statut socioéconomique inférieur.

Un nouveau rapport, L’état mondial de la BPCOproduit par la Coalition Speak Up for COPD, met en lumière les défis associés à la lutte contre la BPCO et les inégalités en matière de santé qui caractérisent cette maladie invalidante. Il propose également des pratiques exemplaires et des solutions politiques du monde entier. Nous croyons fermement en trois choses : la BPCO est sous-traitée, sous-financée et sous-priorisée sur la scène internationale en tant que menace pour la santé publique. Mais plus important encore, nous, la Coalition Speak Up for COPD, sommes unis dans notre conviction que l’action politique peut changer cela.

C’est difficile pour ma famille. Mes enfants et moi sommes extrêmement proches et je me sens mal.
que je ne peux pas aller leur rendre visite et que je ne peux pas emmener mon petit-fils au théâtre.

Suzanne Edmonds, MPOC Canada

Tous les patients atteints de BPCO méritent les meilleurs soins, quel que soit leur milieu socio-économique


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