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Nouvelles du Canada

Il est temps de récolter le bois brûlé | Feux de forêt 2023


Partout au Canada, l’été dernier a été marqué par les incendies de forêt et les nombreux problèmes qu’ils ont engendrés. Les villes ont dû être évacuées et les travailleurs ont été privés de leurs moyens de subsistance, sans compter les conséquences considérables sur les forêts canadiennes. Dans le pays, près de 18 millions d’hectares de forêt ont brûlé. Au Québec, l’heure est désormais à la récolte de cette matière première calcinée, particulièrement dans le nord de la province.

La récupération du bois brûlé est une étape nécessaire pour les travailleurs forestiers. Pour plusieurs entreprises, les prochains mois seront consacrés à la récolte et à la transformation des arbres carbonisés.

Au cours de la prochaine année, plus des deux tiers du bois transformé à l’usine Chibougamau des Chantiers Chibougamau seront du bois brûlé.

Au cours de la prochaine année, plus des deux tiers du bois transformé à l’usine de Chibougamau des Chantiers Chibougamau sera du bois brûlé.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Brisson

Le directeur général du développement des affaires des Chantiers Chibougamau, Frédéric Verreault, témoigne du caractère désagréable de cette opération.

Il n’est pas agréable dans une scierie d’écorcer, de couper en travers et de transformer des bûches de bois brûlé. C’est la galère : le matériel n’est pas fait pour ça, ça ne marche pas bien. Il y a de la suie. Cela présente de nombreux inconvénientsil témoigne.

Frédéric Verreault est photographié devant des arbres.

Frédéric Verreault est directeur général du développement des affaires aux Chantiers Chibougamau.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Brisson

Ce dirigeant voit une certaine responsabilité sociale dans cette production obligatoire.

C’est une corvée collective que nous avons avec le désastre subi par la forêt, qui appartient à tous les Québécois. Si on veut qu’il se rétablisse, eh bien, l’étape d’enlèvement des tiges brûlées est préalable à la récupération du plus grand nombre d’hectares possible.

Pourtant, un petit ennemi s’invite dans cette colossale opération de récupération du bois. Le longicorne, un insecte qui n’a rien d’attrayant, oblige les ouvriers à une course contre la montre.

Ils sont encore présents dans la nature, mais particulièrement lorsqu’il y a des incendies : ils sont encore bien plus (nombreux). Nous avons donc encore peu de temps pour réagir. L’idée est d’obtenir (le bois) le plus rapidement possible afin d’accélérer le processus et de pouvoir amener ici autant de bois en peu de temps.explique la coordonnatrice de la logistique forestière chez Barrette Chapais, Julie Boilard.

Une femme devant une grande quantité de bois brûlé.

Julie Boilard est coordonnatrice de la logistique forestière chez Barrette-Chapais.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Brisson

Les arbres coupés dans les forêts du Nord-du-Québec qui n’ont pas été épargnés par les incendies sont transportés, entre autres, vers les usines des entreprises Barrette Chapais et Chantiers Chibougamau.

Les efforts déployés par les équipes en forêt et dans les usines en valent la peine. De nombreux arbres ravagés par les flammes trouveront leur place dans les quincailleries plutôt que d’être laissés en forêt.

Nous scions déjà des arbres brûlés dans des usines de Chibougamau, Landrienne et La Sarre. On en aura même bientôt en Béarn, au Témiscamingue, loin des feux de forêt. Avec cet effort de dire que chaque fois que nous transformons un arbre brûlé en matériaux pour construire une maison, il y a un arbre vert que nous aurons sauvé, un arbre sain dont nous aurons maintenu l’intégrité plus longtemps.indique Frédéric Verreault.

Il espère que ce bois transformé in extremis trouvera preneurs auprès des fabricants et des consommateurs.

Quand ils voient ces 2. Je fais quelque chose de responsable. »plaide M. Verreault.

Bois brûlé.

Barrette-Chapais et Chantiers Chibougamau souhaitent donner une seconde vie au bois brûlé lors des feux de forêt.

Photo : Radio-Canada / Annie-Claude Brisson

Cet été qui restera dans l’histoire pour de mauvaises raisons pourrait amener à repenser l’avenir, selon le coordonnateur de la logistique forestière de l’entreprise familiale Barrette Chapais.

Il est certain que l’industrie devra s’adapter et trouver des moyens d’optimiser, qu’il s’agisse de la planification, de la récolte du bois ou de la qualité. Peut-il servir à autre chose ? Ce sont autant de choses dont il faudra tenir compte à l’avenir. conclut Julie Boilard.

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Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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