Dans une interview accordée à L’Equipe, le premier entraîneur de Frances Tiafoe, Misha Kouznetsov, revient sur les difficultés du jeune Américain durant sa jeunesse.
Sa deuxième demi-finale en trois ans à l’US Open. Frances Tiafoe ne s’est jamais senti aussi bien qu’à New York. Son meilleur résultat dans les trois autres Grands Chelems est un quart de finale à l’Open d’Australie en 2019 face à Rafael Nadal. Dans une interview au quotidien L’Equipe, son premier entraîneur Misha Kouznetsov raconte la découverte d’un jeune enfant de 8 ans, pas forcément destiné à devenir professionnel : « À 8 ans, il n’avait jamais eu d’entraîneur et personne ne s’intéressait à lui. Il savait tenir une raquette mais il n’utilisait que son revers pour amortir ses coups et avec son coup droit, il frappait les nuages. »il dit.
Alors que sa mère ne voulait pas entendre parler de tennis et préférait un avenir universitaire, Tiafoe – qui défiera Fritz dans la nuit de vendredi à samedi – a eu la chance de croiser Misha, qui l’a conduit vers son désir de devenir professionnel : « Parce que leur mère travaillait beaucoup la nuit et que leur père n’avait pas d’endroit où vivre, Frances et son frère jumeau Franklin dormaient souvent au club, dans le placard ou dans les vestiaires, sur une table de massage… Nos rêves coïncidaient : il voulait devenir pro, je voulais en entraîner un. Nous avons tous les deux travaillé très dur, sept jours sur sept, pendant presque dix ans. »