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« Il doit y avoir quelque chose derrière tout ça », insiste un de ses amis d’enfance.

L’employé municipal a été abattu il y a une semaine par un homme toujours en fuite.

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Photo de Lilian Dejean, agent municipal tué à Grenoble. (JULIEN BALIDAS / RADIO FRANCE)

Une marche silencieuse doit démarrer dimanche 25 septembre à midi à Grenoble en hommage à Lilian Dejean, un employé municipal abattu il y a une semaine par un homme toujours en fuite.

« C’est toujours une marche blanche, mais il doit y avoir quelque chose derrière.« , exhorte ce dimanche sur franceinfo Stéphane Echinard, ami d’enfance de Lilian Dejean et co-organisateur de la marche. »Il n’est pas possible pour nous tous de retourner à notre routine quotidienne, à notre vie normale. Nous devons être aux côtés de notre famille. » dit-il.

Organisée par la famille du défunt, unanimement décrite comme appréciée et très engagée dans la communauté, la marche partira vers midi du boulevard Jean Pain, où a eu lieu le drame, pour rejoindre le quartier où il a grandi, le Village olympique, au sud de Grenoble, en faisant un détour par les locaux de la propreté urbaine où il travaillait. Le maire Eric Piolle et d’autres élus devraient y participer, selon la municipalité.

Sur franceinfo, Stéphane Echinard appelle également «ceux qui nous gouvernent (…) de se rassembler, arrêtez de faire de la politique », sans pointer particulièrement du doigt l’actuelle mairie verte, jugeant que « Grenoble est une ville qui a toujours été violente »« .

Il dénonce « le problème de l’utilisation des armes » et le fait de « banaliser la violence« Stéphane Echinard dit osciller »entre résignation, colère, indignation« , face à la mort de son ami et aux nombreuses fusillades qui touchent Grenoble.

Il espère qu’il y a « « pas seulement (eux), la propreté urbaine et ses amis d’enfance » à la marche. « Cette tragédie a touché Grenoble et au-delà. Chacun doit se sentir concerné par ce qui s’est passé, en prendre conscience. » et appelle à « viens faire une promenade, même si tu ne le connaissais pas. Ça aurait pu être ton frère, ton ami« . Lilian « c’était vraiment quelqu’un qui pensait constamment aux autres et aujourd’hui cela nous oblige » insiste-t-il.

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