Divertissement

« Il avait retrouvé la sérénité et perdu trente ans » : les obsèques d’Alain Delon racontées par ses proches

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Le 18 août dernier, Alain Delon nous quittait à l’âge de 88 ans. Ce monstre sacré du cinéma français (Borsalino, Plein Soleil, Le Samouraï) s’est éteint dans sa propriété de Douchy. C’était son souhait. Et il y a d’ailleurs été enterré. C’est aussi ce qu’il avait demandé. Ce mardi, nos confrères de Paris Match sont revenus sur ses obsèques, qui se sont déroulées samedi dernier, dans sa maison du Loiret.

Et ce que le magazine constate d’emblée, c’est qu’Alain Delon n’a cessé de « vendre du rêve », «même le jour de ses funérailles ». Qui lui ressemble. L’explication de ce constat ? Le fait que tout a été bien pensé, et que cette cérémonie est à son image. « Quand nous sommes arrivés, il y avait un arc-en-ciel, la lumière passait entre les arbres. Nous avions l’impression qu’Alain nous parlait de là-haut. » a témoigné sa filleule Géraldine Danon pour Paris Match .

Les invités étaient tous sur leur trente et un, à commencer par Alain Delon lui-même, soigneusement vêtu d’un de ses costumes. « Il avait retrouvé la sérénité et perdu trente ans.« , déclare le producteur Alain Terzianqqui l’a notamment accompagné sur ses deux films en tant que réalisateur,Pour la peau d’un flicEtLe combattant. Ce dernier a également réagi à la mort du Léopard pour RTL.

Alain Delon, un homme d’une «extrême sensibilité»

Déclarant notamment ceci : «CC’est un choc énorme, une immense tristesse. C’est celui qui m’a donné mes plus grandes joies au cinéma. » Avant d’ajouter : « « C’était une immense star et surtout quelqu’un d’immensément tendre, généreux, attentionné. » Selon Alain Terzian, ce décès est «une perte énorme pour le cinéma français« . L’acteur était « le dernier des géants », assure le producteur. Notons qu’il n’est pas le seul à souligner le côté doux de l’acteur.

Car Sarah Biasini, la fille de Romy Schneider, qui formait un couple iconique avec Alain Delon, a déclaré ceci, dans le studio Culture Médias : «Nous avions une relation très respectueuse et intime. Je garde en privé l’homme que j’ai connu qui était extrêmement sensible et encore une fois, oui, très respectueux. Elle l’avait rencontré longtemps après la mort de sa mère et avait noué un lien très fort avec lui.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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