Il aurait introduit près de 100 000 fausses pièces de 2 € en Espagne : le plus grand atelier de fausse monnaie d’Europe a été démantelé
Sur leur compte X, les Mossos d’Esquadra ont annoncé que l’opération de démantèlement avait été réalisée en collaboration avec Europol (agence européenne de police criminelle).
L’enquête a commencé en 2018 pour se poursuivre à Barcelone (Catalogne), en 2021, et pour finalement se terminer cette année après que les Mossos d’Esquadra ont annoncé sur leur compte X, ce mercredi 24 avril, avoir démantelé le plus grand atelier de fausse monnaie européenne du dix dernières années, à Vilacañas, dans la province de Tolède, en Espagne.
Selon 324cat, 10 personnes ont été interpellées jusqu’à présent, alors qu’un premier atelier avait déjà été démantelé en 2021, à Barcelone (Catalogne).
A cette époque, on avait trouvé des disques métalliques prêts à être estampés ainsi que des anneaux et des noyaux pour fabriquer de fausses pièces, des machines pour les assembler, des timbres et des poinçons. Plusieurs personnes d’origine chinoise avaient été arrêtées et étaient connues pour trafic de drogue et trafic d’êtres humains.
L’enquête criminelle utilise des laboratoires ambulants qui fabriquent des falsifications de pièces de 2€ mais met en péril la qualité et la quantité de production. pic.twitter.com/PM7nX1YM7N
– Mossos (@mossos) 24 avril 2024
Le réseau à l’origine de la fabrication de cette fausse monnaie aurait introduit près d’un demi-million de fausses pièces de 2 euros en Europe et près de 100 000 en Espagne.
Pour y parvenir, il a commencé par revendre les pièces autour de 80 centimes pièce puis les a introduites dans le circuit légal via des achats en magasin ou encore dans les casinos.
Difficultés dans l’enquête
Toujours auprès de nos confrères, les Mossos d’Esquadra ont annoncé avoir rencontré des difficultés lors de cette enquête. La première raison est due à la mobilité des ateliers de fabrication qui étaient constamment déplacés. Pour cela, le réseau a loué des locaux ou des entrepôts industriels.
De plus, les enquêteurs affirment avoir eu des difficultés à retracer l’origine des fausses pièces et à comprendre la hiérarchie au sein du réseau en raison de la «caractère hermétique de l’organisation».
