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Il a été mordu par un rat et est décédé quelques jours plus tard

Il a été mordu par un rat et est décédé quelques jours plus tard

Début août dernier, un homme d’une quarantaine d’années est décédé au centre hospitalier d’Amiens des suites d’une leptospirose selon Le syndicat. Cette maladie bactérienne, véhiculée le plus souvent par le rat, est néanmoins considérée par l’Institut Pasteur comme « souvent bénigne » pour l’homme.

Le drame s’est déroulé dans un quartier de Soissons, dans l’Aisne, envahi par les rats. La victime est un habitant d’une quarantaine d’années dont la mort a stupéfié ses voisins et amis. Selon nos confrères, cet homme a été mordu par un rat en lui donnant des coups de pied.

« Mortel « dans 5 à 20 % des cas »

Estimant que la blessure provoquée n’était pas si grave, le quadragénaire n’est allé voir son médecin que quelques jours plus tard. Constatant la blessure et considérant les circonstances expliquées par son patient, le médecin l’envoie immédiatement aux urgences de l’hôpital de Soissons.

L’homme a ensuite été transféré au centre hospitalier d’Amiens après confirmation qu’il avait bien contracté la leptospirose. C’est là qu’il meurt, fin août. Si les complications sont rares chez l’homme contaminé par cette maladie bactérienne, l’Institut Pasteur précise néanmoins que la leptospirose peut « conduire à une insuffisance rénale » et ainsi s’avérer mortelle « dans 5 à 20 % des cas ».

Cette maladie inquiète cependant suffisamment les autorités sanitaires pour que les cas avérés soient soumis à déclaration obligatoire depuis le 24 août 2023. En effet, le mode de transmission de la leptospirose, par contact direct ou indirect avec l’animal infecté (via l’eau par exemple), pourrait conduire à l’apparition d’une épidémie. Et si l’on ignore le taux de mortalité liée à la leptospirose en France, où environ 600 personnes sont infectées chaque année, elle est de 6 % dans le monde pour « plus d’un million » de formes graves diagnostiquées selon Santé publique France.

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