Le requin du Groenland : un géant des profondeurs capable de défier les siècles.
Le requin du Groenland, créature fascinante et mystérieuse, détient le record de longévité parmi les vertébrés. Avec une espérance de vie pouvant atteindre 500 ans, cet animal hors du commun intrigue les chercheurs du monde entier.
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L’équipe de recherche dirigée par Ewan Camplisson, de l’Université de Manchester, a récemment présenté des résultats surprenants lors de la conférence annuelle de la Society for Experimental Biology à Prague. Leur étude révèle que le métabolisme extrêmement lent du requin du Groenland est l’une des clés de sa longévité exceptionnelle. Cette particularité métabolique permet à l’animal de grandir d’environ 0,5 cm par an, un rythme presque imperceptible mais qui contribue à sa survie prolongée.
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Une méthode de datation au carbone 14 appliquée aux lentilles de requins a permis d’évaluer l’âge de plusieurs spécimens. Les résultats ont été étonnants : les deux plus grands requins analysés, tous deux des femelles, avaient des âges estimés entre 260 et 510 ans. Ces résultats, publiés dans la revue Science, mettent en évidence l’incroyable capacité de ces animaux à survivre aux siècles.
Malgré sa lenteur, avec une vitesse maximale de 0,34 mètre par seconde, le requin du Groenland est un redoutable chasseur. Il se nourrit de calmars, de phoques et d’autres poissons, utilisant souvent l’élément de surprise pour capturer des proies beaucoup plus rapides.
En Islande et au Groenland, la chair du requin du Groenland est considérée comme un mets délicat, malgré sa forte toxicité due à la présence d’oxyde de triméthylamine, une neurotoxine. Pour rendre sa chair comestible, il faut la faire bouillir plusieurs fois, afin de neutraliser la toxine. C’est cette caractéristique qui donne au requin son surnom peu flatteur de « requin pipi ».
Le réchauffement des eaux constitue une menace sérieuse pour la survie de ces requins, dont le métabolisme dépend fortement de la température de leur environnement. La maturité sexuelle n’étant atteinte qu’au bout de 150 ans, il existe un risque réel que de nombreux requins du Groenland ne soient pas en mesure de se reproduire avant de mourir.
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Cet article explore les mystères qui entourent le requin du Groenland, révélant les secrets de son extraordinaire longévité et les défis que le changement climatique pose à sa survie. Malgré sa lenteur et sa nature toxique, ce requin reste une créature fascinante de notre planète, témoignage de la complexité et de la résilience du monde naturel.
Source : Science
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