Pensiez-vous que vous faisiez votre service corporel en échangeant le beurre à demi-sel sacro-saint par l’huile d’olive? Dans son enquête publiée ce jeudi, 60 millions de consommateurs ont analysé 22 marques d’huiles d’olive extra vierges et ont découvert que presque toutes contenaient des traces de plastifiants et … d’hydrocarbures. Ces huiles, censées être de première qualité, extraites à froid et sans traitement chimique, comprennent plusieurs références de l’agriculture biologique.
Les substances détectées – en particulier les phtalates, utilisées comme plastifiants et soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens, et des hydrocarbures d’huiles minérales (Mosh et Moah, dont certains sont potentiellement cancérigènes) – proviendrait du contact avec certains matériaux pendant la récolte, le stockage ou l’emballage.
Interrogé par BFMTV, Patricia Chairopoulos, journaliste à 60 millions de consommateurs, explique que l’huile d’olive est particulièrement affectée car c’est un corps gras qui « absorbe énormément ces contaminants ».
La médaille d’or pour lidl
Seule l’huile de primadonna vendue à Lidl est vraiment sortie: aucun contaminant détecté, une note de 16/20, un prix abordable (environ 6,99 euros / L) et une origine claire (Espagne). Le magazine souligne également que les huiles d’olive de l’agriculture biologique ne font pas mieux que les autres.
Une observation qui rappelle que ni le prix, ni l’étiquette organique, ni la notoriété de la marque ne suffit de garantir la qualité d’un produit. Le magazine recommande de favoriser des huiles extra vierges d’origine claire et de traçabilité grave et rappelle que la vigilance reste en ordre, même sur des produits renommés.