Huit semaines après son élimination à Roland-Garros, Rafael Nadal retrouve le court Philippe-Chatrier
La veille, il avait fait une apparition remarquée au village olympique en compagnie de Carlos Alcaraz. Ce mardi, Rafael Nadal et son cadet, récemment sacré à Wimbledon, ont pris leurs marques sur le court Philippe-Chatrier. Les deux hommes sont attendus en double sur ce tournoi olympique mais aujourd’hui, ils se sont relayés sur le Centre Court de Roland-Garros. En fin de matinée, le numéro 3 mondial a fait sa séance avant que son aîné, accompagné de son entraîneur Carlos Moya et de son capitaine David Ferrer, ne vienne taper ses premières balles de la semaine.
Le Majorquin aux 14 titres à Roland-Garros ne devrait pas être trop perturbé par le cadre de ces Jeux Olympiques. Hormis le décor, changé pour le bleu de Paris 2024, le court Philippe-Chatrier, théâtre de ses plus grands exploits, n’a pas beaucoup changé. Ce qui n’a pas changé non plus, c’est l’intensité de l’Espagnol à l’entraînement. Ferrer, sparring-partner de luxe du jour, a dû s’employer à contrôler la puissance de son joueur et Moya est venu lui prêter main-forte après la première heure d’entraînement.
À la recherche d’une troisième médaille aux Jeux
D’abord désertes, les tribunes se sont remplies de photographes, cameramen et groupes de bénévoles, impatients d’apercevoir le maître des lieux. Carlos Alcaraz, vêtu d’une veste rouge et jaune, est même venu s’asseoir dans les loges pour observer son compatriote dont les râles d’agonie emplissaient l’atmosphère.
Il y a huit semaines à Roland-Garros, Nadal quittait la terre battue parisienne dès le premier tour après une préparation perturbée par des pépins physiques. Pour cette épreuve olympique, il a décidé de mettre toutes les chances de son côté pour y briller en faisant l’impasse sur Wimbledon et en se consacrant à l’entraînement sur terre battue. La semaine dernière, il a atteint la finale à Bastad, sa première depuis deux ans, où il s’est incliné. Encourageant, même si l’Espagnol, déjà sacré champion olympique à deux reprises (en simple en 2008 et en double en 2016), rêve bien plus grand.