Les nouvelles les plus importantes de la journée

Huit mois de prison avec sursis requis contre le député Karl Olive pour prise illégale d’intérêts

Huit mois de prison avec sursis requis contre le député Karl Olive pour prise illégale d’intérêts

Plus de dix ans après son élection à la mairie de Poissy (Yvelines), le parquet de Versailles a requis lundi huit mois de prison avec sursis contre le député macroniste et ancien maire LR de cette commune, Karl Olive, pour prise illégale d’intérêts durant son mandat municipal.

Le ministère public a également requis six et quatre mois de prison avec sursis contre deux autres prévenus, l’actuel directeur de la jeunesse et des sports de Poissy, et son père, ancien directeur adjoint des services à la mairie. Arrivé à la tête de la commune en 2014, Karl Olive est soupçonné d’avoir facilité, par un montage judiciaire, le recrutement du premier au poste de directeur de la jeunesse et des sports de la commune.

Il est également soupçonné d’avoir bénéficié d’un intérêt moral en sous-estimant la redevance demandée au second en paiement de son logement de fonction. Deux hommes que M. Olive connaît depuis longtemps en raison de leurs engagements respectifs dans les associations sportives de la ville. Le père et le fils comparaissaient pour corruption, en lien avec la prise illégale d’intérêts imputée à l’ancien conseiller municipal.

« Il n’y a aucune implication personnelle de Karl Olive »

Le procureur a dénoncé « une forme de népotisme de la part de M. Olive, condamnée par les règles de la fonction publique territoriale »motivé par la « liens d’amitié » interrogé avec ses coaccusés. « Le problème de Karl Olive, c’est qu’il connaît beaucoup de gens et que beaucoup de gens le connaissent. »a plaidé Me Rodolphe Bosselut, avocat du député.

Mais « Il n’y a aucune participation personnelle de Karl Olive ni implication factuelle »il a balayé, excluant tout « népotisme » et en soulignant la « complexité dramatique » règles de la fonction publique territoriale. « Il n’y a que deux personnes responsables : le directeur général des services et le directeur des relations humaines » en poste à l’époque, qui n’étaient pas informés de cette affaire, a-t-il dit.

« J’ai toujours considéré qu’il n’y avait aucun doute sur ce qui était proposé par la direction financière, la direction des ressources humaines ou la direction juridique » demander, a ajouté l’élu qui assure avoir simplement fait « confiance » à son équipe. L’avocat des deux autres accusés, Me Yves Beddouk, a vivement critiqué le parquet pour une affaire qu’il considère comme « mal assemblé »Décision du 18 novembre.

Quitter la version mobile