Excuses du terrorisme D’une part, les libertés d’expression et académique d’autre part: pendant six heures, des postes radicalement opposés se sont affrontés le jeudi 24 avril, devant la Cour pénale d’Aix-en-Provence. Au centre de la salle d’audience, François Burgat, 77 ans, islamologiste de renom, ancien directeur de recherche au CNRS et spécialiste pendant des décennies du conflit israélien-arabe, a été jugé pour des messages publiés en 2024 sur le réseau social X.
Décrivant le chercheur comme « Laudator, le Thourifère du Hamas et ses bouchers sanguins qui, le 7 octobre (2023), ont libéré leurs instincts les plus barbares », Procureur Emmanuel Merlin estimé que « Le tribunal a un boulevard pour le condamner » Pour les excuses pour un acte de terrorisme. Il a demandé huit mois de condamnation à prison avec sursis, une amende de 4 000 euros, une interdiction judiciaire des réseaux sociaux pendant six mois et une inéligibilité pendant deux ans.
En janvier 2024, François Burgat reposait sur son compte x un communiqué de presse du Hamas après la publication d’un article dans New York Times sur les viols et les violences sexuelles commises lors des attaques du 7 octobre, dénonçant un « Sionist tente de diaboliser la résistance ». « Nos combattants sont des combattants de la liberté et de la dignité » Pourrions-nous également lire dans ce long texte diffusé sur les écrans du tribunal.
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