Huit mois après la révolte, la colère bouillonne toujours dans le monde paysan
DÉCRYPTAGE – Promesses politiques non tenues, météo catastrophique pour les récoltes… La situation est extrêmement tendue dans les campagnes et risque d’exploser à nouveau.
Récoltes plus faibles, résurgence de virus, loi d’orientation agricole en friche, poursuite des négociations avec le Mercosur, pléthore de normes environnementales et administratives… Autant de raisons qui exacerbent la colère des agriculteurs. Huit mois après la révolte paysanne, qui a vu de nombreux blocages de tracteurs installés sur les routes du pays, leurs nerfs sont toujours à vif même si, pour l’instant, les actions ne se sont pas encore concrétisées. « La situation est extrêmement tendue et risque d’exploser à nouveau une fois les travaux des champs terminés. « , « Les ouvriers agricoles sont occupés à récolter le raisin, à cueillir les betteraves sucrières ou à récolter le riz, en attendant les semis de maïs et de blé à l’automne », prévient Arnaud Rousseau, patron de la FNSEA.
Si le gouvernement n’est pas responsable des conditions climatiques excessivement humides, il est responsable des promesses non tenues pendant le conflit…
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