Le convoi venait de démarrer de Val di Fiemme (Italie), dimanche soir, pour sept heures de route minimum vers la France, et Hugo Lapalus commençait à tousser au téléphone. « Ça y est, je suis en train de tomber malade », rigolait le Français. Quelques heures plus tôt, le Haut-Savoyard venait de décrocher son deuxième podium d’affilée sur le classement général du Tour de ski (3e), après déjà une troisième place la saison passée. Une confirmation, même si, sur cette montée à 24 % de moyenne de l’alpe Cermis (étape finale du Tour de ski) qu’il apprécie, il n’a pas pu faire mieux que quatrième, éreinté par dix jours à très haut niveau et des défenses immunitaires en train de lâcher.